Les enlèvements ont eu lieu dans une exploitation minière à Bakaiko. Immédiatement après, les 40 femmes ont été conduites en forêt. C'est là que se cacherait actuellement Manu, connu pour être un proche l'ex-chef rebelle Morgan décédé en avril dernier lors de sa reddition dans des circonstances encore floues.
La présence de ce groupe n'est donc pas nouvelle, mais après cette série de kidnapping, l'administrateur du territoire, Alfred Bongwalanga, craint un regain d'insécurité : « Ils ont déjà fait beaucoup de dégâts dans le coin depuis plusieurs années. Maintenant ils se livrent aux pillages, aux assassinats, aux violences sexuelles. On ne connaît pas exactement le nombre d’hommes qu’il a en forêt, mais ce n’est pas comme ça que les choses peuvent se passer. »
D’autres groupes armés opèrent sur ce territoire attirés par la présence d'or, de minerais et par le braconnage dans la réserve du parc Okapi. Dans cette vaste zone enclavée, constituée en majorité de forêt, contrôler les activités illégales est souvent difficile, déplore un responsable local. Les autorités ont promis de renforcer la présence militaire dans les jours qui viennent.
-
Canicule en Guinée: «Il va falloir faire des choses concrètes»
-
Mali: la Cour constitutionnelle demande des comptes sur les émoluments des membres du CNT
-
Mali : la Cour constitutionnelle «incompétente» sur la suspension des activités des partis
-
Bénin: la Criet ouvre le procès de 42 personnes interpellées lors de l’élection présidentielle de 2021
-
Tchad: plus de 70 militaires américains vont évacuer Ndjamena