Le weekend a été marqué par cette nouvelle offensive du M23 et des soldats rwandais au Sud-Kivu, qui a conduit à leur occupation de Bukavu. Celle-ci devient la deuxième capitale régionale désormais sous contrôle du M23 et son allié, après Goma, au Nord-Kivu.
La situation a été dénoncée par les autorités congolaises à Kinshasa.
« Contrairement aux résolutions de Dar-Es-Salaam, aux appels au cessez-le-feu de la communauté internationale, le Rwanda s’entête dans son dessin d’occupation, de pillages, de crimes et de violations des droits humains », écrivait dimanche 16 février le ministère congolais de la Communication sur son compte X, dans une première réaction officielle.
Un communiqué qui fait référence au cessez-le-feu réclamé par les régions est-africaine et australe lors d’un sommet extraordinaire en Tanzanie, les 7 et 8 février dernier. Plusieurs résolutions y ont été adoptées, mais elles n’ont pas été mises en place.
Rapprochement des frontières du Burundi
« Il y a un risque de régionalisation du conflit », a prévenu le secrétaire général des Nations unies. Il faut dire que le ton est monté ces derniers mois entre Gitega et Kigali. Le Burundi a des militaires engagés aux côtés des forces congolaises contre le M23 et son allié rwandais.
Et ce weekend, le chef de l’armée ougandaise, fils du président Museveni, a menacé de prendre Bunia, capitale de la province de l’Ituri. Difficile de savoir quelle crédibilité donner à ces paroles, d’autant plus que l’armée ougandaise est actuellement déployée dans l’est de la RDC, dans le cadre d’une opération conjointe contre le groupe armé ADF.
Si ce conflit a été omniprésent dans les coulisses, très peu de déclarations officielles en ont fait mention. Le commissaire paix et sécurité de l'UA a évoqué le risque « d'une balkanisation de la RDC » et a appelé au « retrait immédiat du M23 et de ses partisans », sans jamais nommer le Rwanda. Cela alors que le soutien de Kigali à la rébellion du M23 est avéré par plusieurs rapports des experts des Nations unies et documenté depuis presque le début de ce conflit, il y a déjà trois ans.
Depuis tout ce temps, l’Union africaine n’a jamais pointé la responsabilité du Rwanda dans cette crise, contrairement aux déclarations de plus en plus fermes des chancelleries occidentales.
La situation a été dénoncée par les autorités congolaises à Kinshasa.
« Contrairement aux résolutions de Dar-Es-Salaam, aux appels au cessez-le-feu de la communauté internationale, le Rwanda s’entête dans son dessin d’occupation, de pillages, de crimes et de violations des droits humains », écrivait dimanche 16 février le ministère congolais de la Communication sur son compte X, dans une première réaction officielle.
Un communiqué qui fait référence au cessez-le-feu réclamé par les régions est-africaine et australe lors d’un sommet extraordinaire en Tanzanie, les 7 et 8 février dernier. Plusieurs résolutions y ont été adoptées, mais elles n’ont pas été mises en place.
Rapprochement des frontières du Burundi
« Il y a un risque de régionalisation du conflit », a prévenu le secrétaire général des Nations unies. Il faut dire que le ton est monté ces derniers mois entre Gitega et Kigali. Le Burundi a des militaires engagés aux côtés des forces congolaises contre le M23 et son allié rwandais.
Et ce weekend, le chef de l’armée ougandaise, fils du président Museveni, a menacé de prendre Bunia, capitale de la province de l’Ituri. Difficile de savoir quelle crédibilité donner à ces paroles, d’autant plus que l’armée ougandaise est actuellement déployée dans l’est de la RDC, dans le cadre d’une opération conjointe contre le groupe armé ADF.
Si ce conflit a été omniprésent dans les coulisses, très peu de déclarations officielles en ont fait mention. Le commissaire paix et sécurité de l'UA a évoqué le risque « d'une balkanisation de la RDC » et a appelé au « retrait immédiat du M23 et de ses partisans », sans jamais nommer le Rwanda. Cela alors que le soutien de Kigali à la rébellion du M23 est avéré par plusieurs rapports des experts des Nations unies et documenté depuis presque le début de ce conflit, il y a déjà trois ans.
Depuis tout ce temps, l’Union africaine n’a jamais pointé la responsabilité du Rwanda dans cette crise, contrairement aux déclarations de plus en plus fermes des chancelleries occidentales.
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