Il pleut des cordes, et le bord de la route n’est plus qu’une immense flaque de boue. Les déplacés sont arrivés ici spontanément. Ils n’avaient pas le choix : « Je suis de Kibumba. Il y a à peu près 17 kilomètres. Nous sommes arrivés ici fin juillet quand il y avait la guerre. On a eu peur ».
Les déplacés sont abrités sous des bâches. Il n’y a pas d’accès à l’eau. Le camp n’est pas adapté à un tel afflux : « Voyez comment nous logeons : pas de lits, pas de cuisine, pas de charbon. Nous vivons comme des animaux. Pourquoi ? ».
Depuis quelques semaines, il n’y a plus de combat entre l’armée et le M23, c’est le statu quo, mais pour ces déplacés, pas question de rentrer : « Aujourd’hui, il n’y a pas la guerre. Eux ils se voient comme deux lions qui veulent se combattre. Si la guerre pouvait continuer et rendre une décision finale, ça serait mieux. Pour savoir sur quel pied nous dansons. Rester entre les deux, c’est difficile. C’est rester entre l’enclume et le marteau ».
Alors, entre le marteau et l’enclume, il n’y a que le camp de Kanyaruchinya même si le M23 n’est qu’à une vingtaine de kilomètres de là.
Jerôme Merlin, Chef de bureau au Haut Commissariat pour les Réfugiés
Ce site présente des difficultés au niveau de la sécurité et de l'accès à l'eau. Il n'y a pas de source d'eau à proximité. Actuellement l'eau ne vient que par camions, et ça c'est très couteux.
Les déplacés sont abrités sous des bâches. Il n’y a pas d’accès à l’eau. Le camp n’est pas adapté à un tel afflux : « Voyez comment nous logeons : pas de lits, pas de cuisine, pas de charbon. Nous vivons comme des animaux. Pourquoi ? ».
Depuis quelques semaines, il n’y a plus de combat entre l’armée et le M23, c’est le statu quo, mais pour ces déplacés, pas question de rentrer : « Aujourd’hui, il n’y a pas la guerre. Eux ils se voient comme deux lions qui veulent se combattre. Si la guerre pouvait continuer et rendre une décision finale, ça serait mieux. Pour savoir sur quel pied nous dansons. Rester entre les deux, c’est difficile. C’est rester entre l’enclume et le marteau ».
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