À l’école secondaire de l’Institut Monseigneur Masimango, à Goma, c’est la consternation. D’un des bâtiments contenant quatre salles de classe, il ne reste plus rien, après la chute d’un obus sur l’établissement qui a tué une fillette et blessé deux personnes.
À la suite des récents combats, la rentrée scolaire a été repoussée au lundi 9 septembre. Mais pour Eugène Mutabazi, le directeur adjoint de l’école, l’avenir reste incertain : « Les salles qui sont supposées rester présentent un danger, parce qu’elles risquent de s’effondrer sur les enfants. Parce que les salles qui sont restées ont également été endommagées. Il y a des fissures un peu partout. »
Un peu plus loin, au nord de la ville, au quartier Majengo, une mère de famille explique que, de toute façon, elle avait peur d’envoyer ses enfants à l’école cette semaine et qu’elle préférait attendre.
Attendre, c’est bien ce que font les habitants de Goma. Si l’éloignement du M23 a permis à la ville de souffler un peu, tous scrutent avec inquiétude les développements au front. Car pour eux, la crise est loin d’être passée. Pour preuves, selon les habitants, les marchandises qui peinent toujours à passer sur la route qui mène de la zone M23 à Goma et les informations relayant un renforcement militaire rwandais à la frontière.
Source: RFI
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