Que vaut le témoignage de Paul Mwilambwé ? Pour les parties civiles, ses déclarations faites au journaliste belge Thierry Michel justifient amplement un complément d'instruction. Les avocats comptent bien le demander mardi 17 juillet, lors de la prochaine audience du procès en appel des assassins de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidel Bazana.
Les avocats, qui souhaitent que le général Numbi soit entendu non plus comme témoin mais comme prévenu, voient dans les révélations faites par le journaliste Thierry Michel l'occasion de changer le cours du procès. Ils souhaitent par ailleurs que la justice prenne en compte les informations du policier Mwilambwé, qui donne avec précision l'emplacement de la tombe de Fidel Bazana.
Reste à savoir si la justice congolaise prendra ces révélations au sérieux. Si tel est le cas, la cour militaire ainsi que l'auditeur général, autrement dit le procureur militaire, peuvent de leur propre chef ouvrir une instruction complémentaire, envoyer une commission rogatoire interroger le journaliste belge, ou même le policier Paul Mwilambwé, actuellement en fuite.
En revanche, il est peu probable que celui-ci, condamné à mort par contumace et actuellement réfugié dans un pays africain, souhaite se rendre à la justice congolaise. Il l'avait fait en avril 2011 et dit avoir échappé de peu à un assassinat avant de fuir à l'étranger.
Source: RFI
Les avocats, qui souhaitent que le général Numbi soit entendu non plus comme témoin mais comme prévenu, voient dans les révélations faites par le journaliste Thierry Michel l'occasion de changer le cours du procès. Ils souhaitent par ailleurs que la justice prenne en compte les informations du policier Mwilambwé, qui donne avec précision l'emplacement de la tombe de Fidel Bazana.
Reste à savoir si la justice congolaise prendra ces révélations au sérieux. Si tel est le cas, la cour militaire ainsi que l'auditeur général, autrement dit le procureur militaire, peuvent de leur propre chef ouvrir une instruction complémentaire, envoyer une commission rogatoire interroger le journaliste belge, ou même le policier Paul Mwilambwé, actuellement en fuite.
En revanche, il est peu probable que celui-ci, condamné à mort par contumace et actuellement réfugié dans un pays africain, souhaite se rendre à la justice congolaise. Il l'avait fait en avril 2011 et dit avoir échappé de peu à un assassinat avant de fuir à l'étranger.
Source: RFI
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