Au quartier Mayutsa, un groupe des femmes fait la queue devant un pilon. Ici, à tour de rôle, Faida et Aimerance pilent leur manioc. Aujourd'hui, ce n'est plus les combats que craint Faida, mère de huit enfants, mais un mal plus insidieux : « La sécurité est revenue, mais nous allons mourir de faim. Que les autorités nous aident avec la nourriture ». À ses côtés, Aimerance Zawadi assure que vivre - tout simplement - est devenu une épreuve quotidienne : « La vie est pénible. C'est un casse-tête de trouver à manger. Il y a la faim et il n'y a pas pas de travail. Nous passons toute la journée dans la cour à la maison. Quand les enfants rentrent de l'école, ils nous rejoignent aussi. »
« Période difficile »
La ville de Sake avait été au coeur des combats pendant de longs mois. Résultat, des munitions sont encore visibles dans le champ de Neama Kizungu : « Nous traversons une période difficile. Lorsqu'on se rend au champ, on peut tomber sur des engins explosifs. Du coup, nous avons peur d'y aller. »
Des engins explosifs qui ont détruit de nombreuses habitations. Comme celle de Bauma, la trentaine, qui vit aujourd'hui dans l'angoisse : « Ma maison a été détruite la dernière fois que les hélicoptères ont bombardé Saké. Elle était neuve. On venait d'y faire quatre semaines et nous avons été obligés de fuir. Aujourd'hui je dors dans une hutte en bâche. Qu'on nous aide en reconstruisant nos maisons ». À Sake, des centaines d'autres maisons sont encore en ruines. Et d'autres ont été vidées de leurs habitants, des dizaines ayant péri lors des combats.
« Période difficile »
La ville de Sake avait été au coeur des combats pendant de longs mois. Résultat, des munitions sont encore visibles dans le champ de Neama Kizungu : « Nous traversons une période difficile. Lorsqu'on se rend au champ, on peut tomber sur des engins explosifs. Du coup, nous avons peur d'y aller. »
Des engins explosifs qui ont détruit de nombreuses habitations. Comme celle de Bauma, la trentaine, qui vit aujourd'hui dans l'angoisse : « Ma maison a été détruite la dernière fois que les hélicoptères ont bombardé Saké. Elle était neuve. On venait d'y faire quatre semaines et nous avons été obligés de fuir. Aujourd'hui je dors dans une hutte en bâche. Qu'on nous aide en reconstruisant nos maisons ». À Sake, des centaines d'autres maisons sont encore en ruines. Et d'autres ont été vidées de leurs habitants, des dizaines ayant péri lors des combats.
Autres articles
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport





Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


