Les autorités burundaises et congolaises nient toute présence de soldats burundais sur le sol congolais et pourtant, la société civile assure qu'il s'agit d'affrontements inégalés, par leur ampleur, qui ont fait fuir plus de 80 000 personnes.
« Les affrontements continuent toujours au moment où je vous parle. Les FDNB continuent toujours à traquer les Red Tabara et déjà 80 villages ont été vidés de leur population. Il y a 80 000 personnes qui ont été impactées par ces affrontements. Les populations civiles se trouvent aujourd’hui à fuir dans la forêt sans aucune assistance et l’Etat congolais ne dit rien.
L’Etat congolais se tait et ne se prononce pas. Depuis qu’il y des affrontements, y compris entre les FARDC [Forces armées de la république démocratique du Congo] et les groupes armés, nous n’avons jamais vécu ce genre d’affrontements et de dégâts qui sont énormes. Aujourd’hui, 80% des villages des hauts plateaux d’Uvira et de Fizi sont déserts et la population passe la nuit à la belle étoile au moment où nous constatons qu’il y a beaucoup de pluie. Donc, c’est un constat très amer parce qu’on ne peut pas comprendre que les forces d’un autre pays viennent s’affronter dans un autre pays », précise André Byadunia, coordinateur de la Nouvelle société civile au Sud-Kivu, joint par RFI.
« Les affrontements continuent toujours au moment où je vous parle. Les FDNB continuent toujours à traquer les Red Tabara et déjà 80 villages ont été vidés de leur population. Il y a 80 000 personnes qui ont été impactées par ces affrontements. Les populations civiles se trouvent aujourd’hui à fuir dans la forêt sans aucune assistance et l’Etat congolais ne dit rien.
L’Etat congolais se tait et ne se prononce pas. Depuis qu’il y des affrontements, y compris entre les FARDC [Forces armées de la république démocratique du Congo] et les groupes armés, nous n’avons jamais vécu ce genre d’affrontements et de dégâts qui sont énormes. Aujourd’hui, 80% des villages des hauts plateaux d’Uvira et de Fizi sont déserts et la population passe la nuit à la belle étoile au moment où nous constatons qu’il y a beaucoup de pluie. Donc, c’est un constat très amer parce qu’on ne peut pas comprendre que les forces d’un autre pays viennent s’affronter dans un autre pays », précise André Byadunia, coordinateur de la Nouvelle société civile au Sud-Kivu, joint par RFI.
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