À Kalemie, une ville riveraine du lac Tanganyika, la pêche est une des activités économiques principales. Deux types de poissons sont essentiellement capturés ici en grande quantité, il s’agit du fretin et de celui-ci appelé localement Mukebuka. Seuls les moyens de conservation font défaut. Professeur Jules Lwamba, ministre en charge de la Pêche dans la province du Tanganyika explique :
« La mauvaise conservation commence déjà au niveau du lac. Je donne un exemple : un pêcheur va dans le lac, il fait sa première capture à 20 heures, il en sort le lendemain et il n’a aucun moyen de conserver le poisson. Et une fois qu’il l’amène sur le marché, il est déjà décomposé. Conséquence : il y a des pertes. Sur le plan du coût, c’est une perte qui avoisine les 2 millions de dollars rien que pour un seul port, celui de Kamkolobondo. C’est énorme ! »
Au port de Kamkolobondo justement, nous rencontrons Patricia Kabwa, vendeuse de fretins. Elle vient d’acheter du fretin frais. Pour conserver sa marchandise, elle se sert de la plage pour les sécher aux rayons du soleil.
« Nous séchons les fretins comme ça sur le sable de la plage. Au cas où il n’y a pas assez de soleil, nous les laissons là, mêmes pendant 2 jours. Et lorsque les fretins sont secs, nous trions pour les séparer du sable. Mais si on les sèche sur du sable fin, on ne peut pas enlever tout le sable », explique-t-elle.
En plus du séchage, les pêcheurs de Kalemie utilisent des petits fours traditionnels pour le fumage des poissons. Même les techniques de salage sont rudimentaires. Pour faire face à ces difficultés, ils bénéficient depuis un an d’un appui technique et financier de la Banque mondiale, à travers le projet intégré de croissance agricole dans les Grands lacs, PICAGL. Brigitte Kapinga, coordonnatrice du projet explique :
« Pour ce qui concerne le séchage, on a apporté le four Chorkor, qui permet de sécher le poisson ou de le fumer. Il y a aussi le salage par des moyens modernes. Et nous allons apporter la chaîne de froid. Il y a des congélateurs solaires, nous allons construire des chambres froides et il y a le volet fabrication de glaces. »
Pour l’heure, plus de 80 projets de coopératives de pêcheurs sur la conservation et la transformation des produits de pêche sont approuvés et attendent le décaissement des fonds, selon la responsable de PICAGL.
« La mauvaise conservation commence déjà au niveau du lac. Je donne un exemple : un pêcheur va dans le lac, il fait sa première capture à 20 heures, il en sort le lendemain et il n’a aucun moyen de conserver le poisson. Et une fois qu’il l’amène sur le marché, il est déjà décomposé. Conséquence : il y a des pertes. Sur le plan du coût, c’est une perte qui avoisine les 2 millions de dollars rien que pour un seul port, celui de Kamkolobondo. C’est énorme ! »
Au port de Kamkolobondo justement, nous rencontrons Patricia Kabwa, vendeuse de fretins. Elle vient d’acheter du fretin frais. Pour conserver sa marchandise, elle se sert de la plage pour les sécher aux rayons du soleil.
« Nous séchons les fretins comme ça sur le sable de la plage. Au cas où il n’y a pas assez de soleil, nous les laissons là, mêmes pendant 2 jours. Et lorsque les fretins sont secs, nous trions pour les séparer du sable. Mais si on les sèche sur du sable fin, on ne peut pas enlever tout le sable », explique-t-elle.
En plus du séchage, les pêcheurs de Kalemie utilisent des petits fours traditionnels pour le fumage des poissons. Même les techniques de salage sont rudimentaires. Pour faire face à ces difficultés, ils bénéficient depuis un an d’un appui technique et financier de la Banque mondiale, à travers le projet intégré de croissance agricole dans les Grands lacs, PICAGL. Brigitte Kapinga, coordonnatrice du projet explique :
« Pour ce qui concerne le séchage, on a apporté le four Chorkor, qui permet de sécher le poisson ou de le fumer. Il y a aussi le salage par des moyens modernes. Et nous allons apporter la chaîne de froid. Il y a des congélateurs solaires, nous allons construire des chambres froides et il y a le volet fabrication de glaces. »
Pour l’heure, plus de 80 projets de coopératives de pêcheurs sur la conservation et la transformation des produits de pêche sont approuvés et attendent le décaissement des fonds, selon la responsable de PICAGL.
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