
Les combats ont repris avec vigueur, ces derniers jours, entre l’armée congolaise, les FARDC, et les rebelles du M23 accusés d’être soutenus par le Rwanda. Ces derniers ont d’ailleurs pris le contrôle de la ville de Shasha, la semaine dernière, coupant ainsi un nouvel axe menant à la ville de Goma.
Selon le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, des bataillons et du matériel supplémentaire sont arrivés à Goma pour « assurer la sécurité de la population et reconquérir du terrain. »
Les combats se sont intensifiés dans le territoire de Masisi, notamment autour de Saké, situé à environ 20 km de Goma. Des bombes sont tombées en périphérie de la ville et les rebelles ont coupé la route vers le sud.
Toutes les forces sont donc concentrées sur ce front, à savoir plusieurs milliers de soldats congolais de l’armée congolaise aidés par des groupes armés, les Wazalendo, et des Volontaires de défense de la patrie. On note également la présence de deux sociétés militaires étrangères qui, officiellement, ne combattent pas.
À leur côté, des troupes de la SADC ont récemment été déployées : des Sud-Africains, des Tanzaniens et des Malawites qui seraient plusieurs centaines, avec « un mandat offensif », précise Kinshasa, c’est-à-dire pour aider la RDC à neutraliser les forces négatives et les groupes armées dans la région.
Les troupes de l’ONU sont sur ce front, un peu plus au nord, vers Kimoka où se trouvent des casques bleus indiens, marocains, uruguayens et guatémaltèques, sans que l'on connaisse leur nombre exact.
Et enfin s’y trouvent également plusieurs bataillons de soldats burundais déployés dans le cadre d'accords bilatéraux entre Kinshasa et Bujumbura. Il s’agit là d’une montée en puissance pour faire reculer les rebelles du M23.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné, ce lundi 12 février, l'« offensive » de la rébellion du M23 dans l'est de la RDC, s'inquiétant d'une « escalade de la violence » dans la région.
Selon le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, des bataillons et du matériel supplémentaire sont arrivés à Goma pour « assurer la sécurité de la population et reconquérir du terrain. »
Les combats se sont intensifiés dans le territoire de Masisi, notamment autour de Saké, situé à environ 20 km de Goma. Des bombes sont tombées en périphérie de la ville et les rebelles ont coupé la route vers le sud.
Toutes les forces sont donc concentrées sur ce front, à savoir plusieurs milliers de soldats congolais de l’armée congolaise aidés par des groupes armés, les Wazalendo, et des Volontaires de défense de la patrie. On note également la présence de deux sociétés militaires étrangères qui, officiellement, ne combattent pas.
À leur côté, des troupes de la SADC ont récemment été déployées : des Sud-Africains, des Tanzaniens et des Malawites qui seraient plusieurs centaines, avec « un mandat offensif », précise Kinshasa, c’est-à-dire pour aider la RDC à neutraliser les forces négatives et les groupes armées dans la région.
Les troupes de l’ONU sont sur ce front, un peu plus au nord, vers Kimoka où se trouvent des casques bleus indiens, marocains, uruguayens et guatémaltèques, sans que l'on connaisse leur nombre exact.
Et enfin s’y trouvent également plusieurs bataillons de soldats burundais déployés dans le cadre d'accords bilatéraux entre Kinshasa et Bujumbura. Il s’agit là d’une montée en puissance pour faire reculer les rebelles du M23.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné, ce lundi 12 février, l'« offensive » de la rébellion du M23 dans l'est de la RDC, s'inquiétant d'une « escalade de la violence » dans la région.
Autres articles
-
RDC : à Goma, le M23 demande aux déplacés de rentrer chez eux
-
Roumanie: le président Klaus Iohannis démissionne suite à l'annulation de la présidentielle
-
Le Maroc choisit Israël pour l'achat de 36 pièces d’artillerie autotractées
-
RDC: le désarroi des familles de victimes, deux semaines après l'offensive sur la ville de Goma
-
RDC: le gel de l'aide américaine, une décision aux conséquences particulièrement lourdes