D’après le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme (BCNUDH) en RDC, au moins 1 311 personnes ont été victimes d’exécution sommaire par des membres des ADF, particulièrement dans les territoires de Beni, au Nord-Kivu et Irumu et Mambasa en Ituri. D’après le BCNUDH, les efforts fournis par les autorités, la Monusco et l’armée ont été insuffisants pour réduire les attaques contre les populations.
Plusieurs paramètres expliquent cette aggravation de la situation. Le bureau onusien a observé, dit-il, que les ADF utilisent des moyens technologiques modernes pour surveiller des localités, les mouvements des FARDC et des casques bleus. Dans le même cadre, le rapport note l’arrestation d’un Jordanien qui serait impliqué dans la formation au maniement des drones.
Implantation à Irumu
Ce document confirme aussi que d’autres groupes armés locaux agissent de connivence avec les ADF. C’est le cas des Maï-Maï Kyadenga, dont les bases se trouvent principalement dans les localités de Mamove et Eringeti dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, et dans le territoire d'Irumu, en Ituri.
Selon le rapport, depuis le début des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF, 13 frappes contre les positions des ADF ont été recensées. Celles-ci ont entraîné la dispersion et le déplacement des ADF et de leurs dépendants du nord-est au nord-ouest du territoire de Beni et dans le territoire de Mambasa, en Ituri.
Cette nouvelle dynamique a fait que ces combattants continuent aussi à s’implanter à Irumu, où ils ont établi des bases notamment dans la forêt de Zunguluka et au Mont Hoyo.
Toutefois, le BCNUDH salue les efforts du gouvernement mais note que la neutralisation définitive des ADF et la stabilisation de cette partie du territoire de la RDC nécessitent des efforts supplémentaires. Notamment dans le cadre du déploiement d’une administration civile, capable de fournir des services de base et de résoudre les sources profondes de l’instabilité.
Plusieurs paramètres expliquent cette aggravation de la situation. Le bureau onusien a observé, dit-il, que les ADF utilisent des moyens technologiques modernes pour surveiller des localités, les mouvements des FARDC et des casques bleus. Dans le même cadre, le rapport note l’arrestation d’un Jordanien qui serait impliqué dans la formation au maniement des drones.
Implantation à Irumu
Ce document confirme aussi que d’autres groupes armés locaux agissent de connivence avec les ADF. C’est le cas des Maï-Maï Kyadenga, dont les bases se trouvent principalement dans les localités de Mamove et Eringeti dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, et dans le territoire d'Irumu, en Ituri.
Selon le rapport, depuis le début des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF, 13 frappes contre les positions des ADF ont été recensées. Celles-ci ont entraîné la dispersion et le déplacement des ADF et de leurs dépendants du nord-est au nord-ouest du territoire de Beni et dans le territoire de Mambasa, en Ituri.
Cette nouvelle dynamique a fait que ces combattants continuent aussi à s’implanter à Irumu, où ils ont établi des bases notamment dans la forêt de Zunguluka et au Mont Hoyo.
Toutefois, le BCNUDH salue les efforts du gouvernement mais note que la neutralisation définitive des ADF et la stabilisation de cette partie du territoire de la RDC nécessitent des efforts supplémentaires. Notamment dans le cadre du déploiement d’une administration civile, capable de fournir des services de base et de résoudre les sources profondes de l’instabilité.
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