D'abord, il y a l'ampleur du bilan : au moins 535 morts, 111 blessés et 16 000 déplacés ont été répertoriés par l'ONU. 967 bâtiments détruits également, des habitations pour l'essentiel, mais aussi 14 églises et 17 écoles.
Des attaques qui ont été préméditées, confirme l'ONU, et coordonnées au moins au niveau de certaines chefferies coutumières Batende, l'ethnie rivale des Banunu. Et c'est au sein de cette communauté qu'ont été identifiés la majeure partie des assaillants.
Les assaillants, et c'est une signe de préméditation, sont arrivés avec des peintures de guerre, des armes à feu, des armes blanches et même des bidons d'essence pour incendier les maisons. Certains de leurs habitants sont d’ailleurs morts calcinés avant d'avoir pu s'échapper. Autre détail horrifiant : la répétition des cas de mutilation des parties génitales des victimes.
Ces attaques ont été facilitées par une absence de réaction de l'Etat, dont les représentants, notamment le gouverneur, auraient pourtant été alertés en amont. Si certains militaires ont tenté de réagir et ont même été tués, selon les informations recueillies par l'ONU, d'autres témoignages concordants, dit ce rapport, évoquent des hommes en tenue militaire et des rapports médicaux font bien état de l'utilisation d'armes automatiques. Mais l'ONU dit ne pas être en mesure de confirmer la participation de membres de forces de sécurité.
Des attaques qui ont été préméditées, confirme l'ONU, et coordonnées au moins au niveau de certaines chefferies coutumières Batende, l'ethnie rivale des Banunu. Et c'est au sein de cette communauté qu'ont été identifiés la majeure partie des assaillants.
Les assaillants, et c'est une signe de préméditation, sont arrivés avec des peintures de guerre, des armes à feu, des armes blanches et même des bidons d'essence pour incendier les maisons. Certains de leurs habitants sont d’ailleurs morts calcinés avant d'avoir pu s'échapper. Autre détail horrifiant : la répétition des cas de mutilation des parties génitales des victimes.
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