Les régions du Sud et du Nord-Kivu sont limitrophes du Rwanda et du Burundi.
Le MCC est un nouveau groupe qui se dit politico-militaire et qui opère dans le Sud-Kivu. Le MCC affirme que des soldats burundais sont présents en République démocratique du Congo aux côtés de l’armée régulière congolaise (FARDC), et que des accrochages ont eu lieu depuis ces trois derniers jours.
Lors de ces accrochages, au moins un officier burundais a été tué. La nouvelle de sa disparition a été confirmée par les autorités militaires à Bujumbura (lire encadré ci-dessous). Côté burundais, on reconnaît que des missions de renseignements sont menées sur le territoire de la RDC dans le cadre de la lutte contre le FNL, un groupe rebelle burundais qui a des bases au Congo. Côté militaire congolais, on dément la présence de troupes burundaises.
Pour sa part, ce groupe baptisé MCC entend mener la lutte contre les incursions venues du Burundi. Il affirme que quatre jeunes Congolais ont été capturés et emprisonnés de l’autre côté de la frontière.
L'officier burundais tué était en mission officielle, selon Bujumbura
Qui dit la vérité, qui ment ? Des informations contradictoires en provenance de RDC assurent que l’armée burundaise se battrait aux côtés des FARDC et contre des groupes maï-maï alliés à des rebelles burundais, dans la région d’Uvira dans le Sud-Kivu.
L’armée burundaise dément ces informations, malgré la mort d’au moins un officier burundais, tué il y a deux jours dans ce pays.
Le commandant de la première région militaire du Burundi, qui longe la frontière congolaise de part et d’autre de la ville d’Uvira, est formel : aucun soldat burundais ne participe aux combats qui se déroulent actuellement dans l’est de la RDC. Mais le colonel Donatien Kabisa reconnaît la perte d’un de ses officiers jeudi 4 septembre après-midi, sur le sol congolais.
Comment l’explique-t-il ? Le major Jacques Ihorihoze, chargé de renseignements au sein de l’état-major de la 1ère région militaire burundaise, était au Congo dans un cadre habituel d’échange d’informations entre les armées des deux pays. Il est tombé dans une embuscade entre Uvira et Kamanyola, une centaine de kilomètres au sud de Bukavu, et a été porté disparu. Cet incident semble toutefois apporter de l’eau au moulin de tous ceux qui assurent que l’armée burundaise se bat dans cette zone, aux côtés des FARDC et contre les rebelles burundais des FNL, alliés à des groupes maï maï.
Le colonel Donatien Kabisa l’a démenti une nouvelle fois, mais il reconnaît que les groupes amrés burundais opérant dans l’est de la RDC sont je cite, « en perte de vitesse ».
Source: RFI
Lors de ces accrochages, au moins un officier burundais a été tué. La nouvelle de sa disparition a été confirmée par les autorités militaires à Bujumbura (lire encadré ci-dessous). Côté burundais, on reconnaît que des missions de renseignements sont menées sur le territoire de la RDC dans le cadre de la lutte contre le FNL, un groupe rebelle burundais qui a des bases au Congo. Côté militaire congolais, on dément la présence de troupes burundaises.
Pour sa part, ce groupe baptisé MCC entend mener la lutte contre les incursions venues du Burundi. Il affirme que quatre jeunes Congolais ont été capturés et emprisonnés de l’autre côté de la frontière.
L'officier burundais tué était en mission officielle, selon Bujumbura
Qui dit la vérité, qui ment ? Des informations contradictoires en provenance de RDC assurent que l’armée burundaise se battrait aux côtés des FARDC et contre des groupes maï-maï alliés à des rebelles burundais, dans la région d’Uvira dans le Sud-Kivu.
L’armée burundaise dément ces informations, malgré la mort d’au moins un officier burundais, tué il y a deux jours dans ce pays.
Le commandant de la première région militaire du Burundi, qui longe la frontière congolaise de part et d’autre de la ville d’Uvira, est formel : aucun soldat burundais ne participe aux combats qui se déroulent actuellement dans l’est de la RDC. Mais le colonel Donatien Kabisa reconnaît la perte d’un de ses officiers jeudi 4 septembre après-midi, sur le sol congolais.
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Source: RFI
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