Jacky Ndala, ancien journaliste, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, aujourd’hui président du Mouvement de réveil et de prise de conscience (MRPC) aurait été victime de viol lors de sa détention dans une cellule de l'Agence nationale de renseignements (ANR) en 2022.
Condamné à 22 mois de prison, Jacky Ndala a été libéré le 18 juin 2022, après avoir purgé 11 mois à la prison centrale de Makala.
La révélation de ce viol a été récemment relayée sur les réseaux sociaux par Denise Mukendi Dusauchoy, une ancienne candidate à la députation nationale, très active sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo choquante, elle a affirmé être à l'origine de l'agression. Cette violence se serait déroulée le jour même de l’arrestation de l’opposant.
« Ils m'ont donné des coups, ils m'ont violenté, ils m'ont sodomisé »
« En allant vers leur bureau, en cours de chemin, ils ont improvisé un masque pour me l'imposer, affirme-t-il au micro de notre correspondant, Patient Ligodi. Ils m'ont forcé à le mettre. Je n’ai pas le choix. Arrivé là-bas, dans ma cellule, un groupe de gens est arrivé pour me demander de remettre le masque. J'ai refusé. Je trouvais que c'était suspect. Ils sont repartis et revenus après pour ouvrir la cellule et me brutaliser. Sincèrement, je n'ai pas compris ce qui s'est passé ce jour-là, à ce moment-là, je ne comprenais pas ».
Jacky Ndala poursuit : « Ils m'ont donné des coups, ils m'ont violenté, ils m'ont sodomisé. Le matin, je ne comprenais pas, je ne réalisais pas. Je ne sais pas si j’étais drogué, j'étais hypnotisé. Je me suis réveillé sans comprendre ce qui se passait. J'étais dans un état déplorable, une humiliation incroyable. J'ai laissé mon honneur dans cette cellule. Mais à ma grande surprise, c'est cette dame qui sort dans une vidéo, faisant des déclarations en se vantant d'être celle qui a commandité cette action. »
Le patron du MRPC conclut : « Avoir payé de l'argent à nos services de sécurité pour me foutre la honte, je ne mérite pas ça ! Je suis dans l'obligation de rompre le silence ! Je ne le fais pas pour moi, je l'ai fait pour de nombreux Congolais qui sont peut-être passés par là, qui ne savent pas affronter cette réalité. Je dois dénoncer ces choses. Que justice soit faite ! J'insiste : mon honneur doit être rétabli. »
Condamné à 22 mois de prison, Jacky Ndala a été libéré le 18 juin 2022, après avoir purgé 11 mois à la prison centrale de Makala.
La révélation de ce viol a été récemment relayée sur les réseaux sociaux par Denise Mukendi Dusauchoy, une ancienne candidate à la députation nationale, très active sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo choquante, elle a affirmé être à l'origine de l'agression. Cette violence se serait déroulée le jour même de l’arrestation de l’opposant.
« Ils m'ont donné des coups, ils m'ont violenté, ils m'ont sodomisé »
« En allant vers leur bureau, en cours de chemin, ils ont improvisé un masque pour me l'imposer, affirme-t-il au micro de notre correspondant, Patient Ligodi. Ils m'ont forcé à le mettre. Je n’ai pas le choix. Arrivé là-bas, dans ma cellule, un groupe de gens est arrivé pour me demander de remettre le masque. J'ai refusé. Je trouvais que c'était suspect. Ils sont repartis et revenus après pour ouvrir la cellule et me brutaliser. Sincèrement, je n'ai pas compris ce qui s'est passé ce jour-là, à ce moment-là, je ne comprenais pas ».
Jacky Ndala poursuit : « Ils m'ont donné des coups, ils m'ont violenté, ils m'ont sodomisé. Le matin, je ne comprenais pas, je ne réalisais pas. Je ne sais pas si j’étais drogué, j'étais hypnotisé. Je me suis réveillé sans comprendre ce qui se passait. J'étais dans un état déplorable, une humiliation incroyable. J'ai laissé mon honneur dans cette cellule. Mais à ma grande surprise, c'est cette dame qui sort dans une vidéo, faisant des déclarations en se vantant d'être celle qui a commandité cette action. »
Le patron du MRPC conclut : « Avoir payé de l'argent à nos services de sécurité pour me foutre la honte, je ne mérite pas ça ! Je suis dans l'obligation de rompre le silence ! Je ne le fais pas pour moi, je l'ai fait pour de nombreux Congolais qui sont peut-être passés par là, qui ne savent pas affronter cette réalité. Je dois dénoncer ces choses. Que justice soit faite ! J'insiste : mon honneur doit être rétabli. »
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