Avant l'investiture, les deux coalitions au pouvoir, CASH et le Front commun pour le Congo (FCC), évoquaient la nomination d'un informateur, personnalité nommée par le président et chargée d'identifier une majorité parlementaire et de former le gouvernement, en cas de cohabitation. C'est ce que prévoit la Constitution.
« Cela ne sera pas nécessairement le cas », explique, aujourd'hui, le ministre de la Communication, Lambert Mendé. « Cela n'aura lieu que s'il y a des difficultés, mais ce qui ressort des discours des deux chefs de coalition, c'est plutôt l'intention de former une nouvelle majorité », estime le porte-parole du gouvernement sortant.
Coalition ou cohabitation ? La question semble désormais tranchée. Dans l'entourage du nouveau président, on ne parle plus d'un informateur mais d'un simple « formateur de gouvernement », issu de Cach ou de la société civile. Il s'agirait d' « une personnalité consensuelle, acceptée par le FCC qui a la majorité numérique », reconnait un proche de Félix Tshisekedi.
Les négociations pour la formation du nouveau gouvernement pourraient encore prendre entre deux et quatre semaines, dit-on. En attendant, sur proposition du Premier ministre, le gouvernement actuel devrait démissionner – c’est ce que veut la coutume - mais resterait, pour expédier les affaires courantes.
Autre étape cruciale, celle de la rentrée parlementaire de la nouvelle Assemblée. Elle est prévue lundi 28 janvier. L'Assemblée sera provisoirement dirigée par le doyen des députés, Gabriel Kyungu, issu de la coalition de l'opposition Lamuka. Il devra mettre en place deux commissions, l'une chargée de valider le mandat des députés élus, selon les résultats provisoires, et l'autre de rédiger le règlement de la nouvelle Assemblée, avec une bataille en vue, celle de la taille des groupes parlementaires.
Avec rfi.fr
« Cela ne sera pas nécessairement le cas », explique, aujourd'hui, le ministre de la Communication, Lambert Mendé. « Cela n'aura lieu que s'il y a des difficultés, mais ce qui ressort des discours des deux chefs de coalition, c'est plutôt l'intention de former une nouvelle majorité », estime le porte-parole du gouvernement sortant.
Coalition ou cohabitation ? La question semble désormais tranchée. Dans l'entourage du nouveau président, on ne parle plus d'un informateur mais d'un simple « formateur de gouvernement », issu de Cach ou de la société civile. Il s'agirait d' « une personnalité consensuelle, acceptée par le FCC qui a la majorité numérique », reconnait un proche de Félix Tshisekedi.
Les négociations pour la formation du nouveau gouvernement pourraient encore prendre entre deux et quatre semaines, dit-on. En attendant, sur proposition du Premier ministre, le gouvernement actuel devrait démissionner – c’est ce que veut la coutume - mais resterait, pour expédier les affaires courantes.
Autre étape cruciale, celle de la rentrée parlementaire de la nouvelle Assemblée. Elle est prévue lundi 28 janvier. L'Assemblée sera provisoirement dirigée par le doyen des députés, Gabriel Kyungu, issu de la coalition de l'opposition Lamuka. Il devra mettre en place deux commissions, l'une chargée de valider le mandat des députés élus, selon les résultats provisoires, et l'autre de rédiger le règlement de la nouvelle Assemblée, avec une bataille en vue, celle de la taille des groupes parlementaires.
Avec rfi.fr
Autres articles
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC
-
Est de la RDC: après l'attaque contre Béni, la négligence des services de sécurité pointée du doigt
-
Selon les résultats du sondage «Mali-Mètre», les Maliens soutiennent la décision de reporter les élections présidentielles