Eugène Diomi Ndongala est désormais barbu. Une marque, selon lui, de ses 100 jours de détention. L’opposant raconte qu’il a été enlevé à bord d’une voiture le 27 juin dernier, puis détenu dans trois lieux différents, qu’il ne saurait identifier. Il affirme qu’il a été frappé deux fois à coups de matraque par ses ravisseurs : «Certains, je les ai vus mais je ne les connais pas. D’autres m’ont interrogé et m’ont bandé les yeux. En tout cas ils avaient trois sortes de tenues : la tenue de la Garde républicaine, la tenue de la police et une autre tenue, je crois, des FAC. Dans notre pays, il y a des lieux de détention illégaux. Moi j’ai porté plainte contre les services de sécurité pour que l’on mène une enquête.»
Une version niée par les autorités
Mais Eugene Diomi Ndongala manque des preuves, et c’est parole contre parole : selon les autorités, l’opposant était en fait en cavale. Les explications de Lambert Mende, le ministre de la Communication : «M. Diomi Ndongala est un présumé criminel recherché par la justice pour faits de viol sur mineures. Il est sorti de sa cachette pour rouler des mécaniques pendant la Francophonie. Nous aimerions bien qu’il nous dise qui l’a détenu. Ils seront poursuivis mais cela n’empêchera pas Diomi de répondre du cas du viol de deux filles.»
Et d’ici là, Eugène Diomi Ndongala n’aura pas le droit de sortir du pays. Il est placé sous surveillance.
Source: RFI
Une version niée par les autorités
Mais Eugene Diomi Ndongala manque des preuves, et c’est parole contre parole : selon les autorités, l’opposant était en fait en cavale. Les explications de Lambert Mende, le ministre de la Communication : «M. Diomi Ndongala est un présumé criminel recherché par la justice pour faits de viol sur mineures. Il est sorti de sa cachette pour rouler des mécaniques pendant la Francophonie. Nous aimerions bien qu’il nous dise qui l’a détenu. Ils seront poursuivis mais cela n’empêchera pas Diomi de répondre du cas du viol de deux filles.»
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