
Lundi, le ministre de la Décentralisation, issu de la communauté banyamulenge, a été interpellé par des députés à l’Assemblée. Il a rappelé que c’était dans les attributions du gouvernement provincial, et non les siennes, d’installer la commune. Ce à quoi le ministre provincial a répondu, hier mardi, que c’était sur demande d’Azarias Ruberwa que le PV d’installation avait été établi. L’entourage du ministre d’État a dénoncé le caractère opportuniste de cette réaction, quand le ministre provincial avait tenu des propos contraires quelques jours auparavant.
Gabi Mukiza Nzabinesha est le bourgmestre le plus controversé du Congo. Cet ancien professeur munyamulenge, pourtant nommé depuis 2018, a officiellement pris ses fonctions en février 2019, comme son adjoint, issu d’une communauté aujourd’hui rivale. « Lui il est Babembe », nous explique le bourgmestre, mais il est toujours d'accord pour être bourgmestre adjoint.
Pour Gabi Mukiza Nzabinesha, derrière la polémique sur l’installation de la commune de Minembwe, il y a un problème de discrimination historique… Les Banyamulenge sont des éleveurs, les Babembes des agriculteurs avec des chefferies coutumières reconnues qui leur donnent un droit sur la terre. « Les Banyamulenge n'ont pas été bien intégrés, même à l'époque de Mobutu. »Elire un député, c'était compliqué, poursuit le bourgmestre. « Des nationalités douteuses sont venues et c'est ce qui rebondit en ce moment... »
Un « vieux démon » qui n’a pas lieu d’être, dit le bourgmestre puisque les Banyamulenge étaient installés à Minembwe même bien avant l’indépendance. En témoignent des documents établis par les colons belges, explique-t-il. Quant à la commune elle-même, elle a été instaurée par l’Etat, assure-t-il, pour renforcer son autorité sur un espace considéré comme difficile à administrer depuis l’époque de maréchal Mobutu.
Gabi Mukiza Nzabinesha est le bourgmestre le plus controversé du Congo. Cet ancien professeur munyamulenge, pourtant nommé depuis 2018, a officiellement pris ses fonctions en février 2019, comme son adjoint, issu d’une communauté aujourd’hui rivale. « Lui il est Babembe », nous explique le bourgmestre, mais il est toujours d'accord pour être bourgmestre adjoint.
Pour Gabi Mukiza Nzabinesha, derrière la polémique sur l’installation de la commune de Minembwe, il y a un problème de discrimination historique… Les Banyamulenge sont des éleveurs, les Babembes des agriculteurs avec des chefferies coutumières reconnues qui leur donnent un droit sur la terre. « Les Banyamulenge n'ont pas été bien intégrés, même à l'époque de Mobutu. »Elire un député, c'était compliqué, poursuit le bourgmestre. « Des nationalités douteuses sont venues et c'est ce qui rebondit en ce moment... »
Un « vieux démon » qui n’a pas lieu d’être, dit le bourgmestre puisque les Banyamulenge étaient installés à Minembwe même bien avant l’indépendance. En témoignent des documents établis par les colons belges, explique-t-il. Quant à la commune elle-même, elle a été instaurée par l’Etat, assure-t-il, pour renforcer son autorité sur un espace considéré comme difficile à administrer depuis l’époque de maréchal Mobutu.
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