Ce décaissement interviendra après l’entérinement, en décembre prochain, du rapport des services qui viennent de boucler une mission d’évaluation à Kinshasa. L’institution internationale garde, tout de même, un œil sur le projet de budget à l'étude à l’Assemblée nationale. Un budget qui doit non seulement être crédible, mais cohérent avec les attentes du FMI, explique Gabriel Leost, le représentant du FMI en République démocratique du Congo, au micro de notre correspondant, Pascal Mulegwa.
« Un point important a été de s’assurer que le projet de budget 2022, qui est actuellement à l’Assemblée nationale, soit cohérent avec les objectifs du programme du gouvernement, soutenu par le FMI. »
En juillet dernier, le conseil d'administration du FMI a validé le programme établi de commun accord entre le Fonds monétaire international et les autorités du pays.
« Côté recettes, il faut avoir des objectifs ambitieux. Augmenter la mobilisation des recettes fiscales est primordial, en RDC. Vous savez que le niveau reste très faible et qu’il y a besoin de ressources pour toutes les dépenses nécessaires pour le développement du pays. Mais d’un autre côté, il faut qu’elles soient crédibles. Il ne faut pas baser un budget sur un niveau de recettes qui serait inatteignable. Donc il est à la fois important de maîtriser les dépenses qui sont nécessaires et indispensables, comme la masse salariale, par exemple, mais de garder un espace budgétaire le plus important possible pour d’autres types de dépenses, les dépenses sociales et les dépenses d’investissement, en particulier ».
En plus de ces fonds, la RDC a bénéficié, en août dernier, de un milliard et demi de dollars de droits de tirage spéciaux sur les 650 milliards que le FMI a mis à disposition pour tous ses pays membres aux fins d’amortir le choc de la pandémie de Covid-19.
« Un point important a été de s’assurer que le projet de budget 2022, qui est actuellement à l’Assemblée nationale, soit cohérent avec les objectifs du programme du gouvernement, soutenu par le FMI. »
En juillet dernier, le conseil d'administration du FMI a validé le programme établi de commun accord entre le Fonds monétaire international et les autorités du pays.
« Côté recettes, il faut avoir des objectifs ambitieux. Augmenter la mobilisation des recettes fiscales est primordial, en RDC. Vous savez que le niveau reste très faible et qu’il y a besoin de ressources pour toutes les dépenses nécessaires pour le développement du pays. Mais d’un autre côté, il faut qu’elles soient crédibles. Il ne faut pas baser un budget sur un niveau de recettes qui serait inatteignable. Donc il est à la fois important de maîtriser les dépenses qui sont nécessaires et indispensables, comme la masse salariale, par exemple, mais de garder un espace budgétaire le plus important possible pour d’autres types de dépenses, les dépenses sociales et les dépenses d’investissement, en particulier ».
En plus de ces fonds, la RDC a bénéficié, en août dernier, de un milliard et demi de dollars de droits de tirage spéciaux sur les 650 milliards que le FMI a mis à disposition pour tous ses pays membres aux fins d’amortir le choc de la pandémie de Covid-19.
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