La décharge électrique s’est abattue à une heure de pointe dans le marché de Matadi Kibala. A 7 heures, Mireille, y écoulait ses épices. Elle se retrouve sur un lit de l’hôpital, l’air exténué. « Beaucoup d’entre nous sont restées immobilisées par la puissance électrique. J’étais inerte. Je ne sais pas comment je me suis retrouvée dans ce lit ».
Ces femmes sanglotent autour de corps qui gisent dans des flaques d'eau avec des produits frais éparpillés. Chantal a identifié la dépouille de sa sœur aînée. « Pourquoi est-ce que les autorités n’ont pas interrompu la fourniture de l’électricité sachant que la pluie était forte ce matin ».
Quant aux responsabilités, les autorités sont pointées du doigt. Oscar habite non loin du lieu du drame. « L’État attend qu’il y ait des morts pour qu’il se présente en tant que bienfaiteur, ramasser les corps et les amener à la morgue pour prendre soins des funérailles. Ce n’est pas ça les problèmes. »
À quelques encablures du marché, le décor d’un autre drame semble déjà planté. « Regardez seulement, il y a des câbles haute tension qui passent sur nos maisons. Mais qui a autorisé à la population de construire là-bas. Ce que l’État doit faire, c’est de démolir partout où la SNEL a placé ses pylônes de haute tension, la population ne peut pas construire dans les environs de 30 mètres de part, et d’autre, on devrait laisser cet espace vide ».
Dans ce chaos, les autorités se sont succédé sur les lieux du drame. D’abord le Premier ministre Jean–Michel Sama Lukonde, une cohorte d’autorités publiques dont le gouverneur de Kinshasa puis en fin de journée… le président Felix Tshisekedi. Il a ordonné la prise en charge par l'État, des frais funéraires des victimes et instruit le gouverneur d’accélérer le processus de délocalisation de ce marché.
Ces femmes sanglotent autour de corps qui gisent dans des flaques d'eau avec des produits frais éparpillés. Chantal a identifié la dépouille de sa sœur aînée. « Pourquoi est-ce que les autorités n’ont pas interrompu la fourniture de l’électricité sachant que la pluie était forte ce matin ».
Quant aux responsabilités, les autorités sont pointées du doigt. Oscar habite non loin du lieu du drame. « L’État attend qu’il y ait des morts pour qu’il se présente en tant que bienfaiteur, ramasser les corps et les amener à la morgue pour prendre soins des funérailles. Ce n’est pas ça les problèmes. »
À quelques encablures du marché, le décor d’un autre drame semble déjà planté. « Regardez seulement, il y a des câbles haute tension qui passent sur nos maisons. Mais qui a autorisé à la population de construire là-bas. Ce que l’État doit faire, c’est de démolir partout où la SNEL a placé ses pylônes de haute tension, la population ne peut pas construire dans les environs de 30 mètres de part, et d’autre, on devrait laisser cet espace vide ».
Dans ce chaos, les autorités se sont succédé sur les lieux du drame. D’abord le Premier ministre Jean–Michel Sama Lukonde, une cohorte d’autorités publiques dont le gouverneur de Kinshasa puis en fin de journée… le président Felix Tshisekedi. Il a ordonné la prise en charge par l'État, des frais funéraires des victimes et instruit le gouverneur d’accélérer le processus de délocalisation de ce marché.
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