Il y a bien des magistrats qui broient du noir. Aïssata Raby Wane en fait partie. Elle est nommée présidente de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor qui n’existe pour l’heure que dans les textes. «J’ai appris mon affectation à Ziguinchor à travers la presse (…). Je me suis retrouvée dans cette situation par le jeu d’une affectation. Je suis présidente de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor. Une juridiction qui n’existe pas de fait. Or, avant cette affectation, j’ai fait plus de dix ans dans le grade de président de chambre», a révélé la magistrate. Elle poursuit : «j’ai été présidente de chambre à la Cour de cassation de 1997 à 1999 puis à la Cour d’appel de 1999 à 2006 avant ma situation actuelle. Normalement, je dois avoir le grade de premier président d’une Cour d’appel».
Aïssata Raby Wane a été victime d’une intimidation dans le cadre de l’exercice de ses fonctions de magistrat. Elle l’affirme et revient sur cette scabreuse histoire. «J’ai été intimidée. On a ouvert mon bureau à mon absence sans respecter le principe du contradictoire qu’on applique aux justiciables, mais qu’on n’applique pas entre magistrats. Je pense que c’est une violence faite aux femmes. Je n’ai jamais appris que pareille chose était arrivée à un magistrat homme dans les juridictions. D’ailleurs, c’est à travers la presse que j’ai appris que mon bureau a été ouvert». Et de marteler : «Je suis un maillon faible de la corporation. Et ceux qui ont ouvert mon bureau était à un levier très haut par rapport au mien».
La présidente de chambre de la Cour d’appel de Ziguinchor (à l’état de projet) est solidaire à ces jeunes collègues magistrats. Elle s’est dite solidaire au mouvement. «J’admire le dynamisme des jeunes magistrats. Ce qu’ils défendent est pour tout le monde. Que vous soyez en haut ou en bas de l’échelle de la magistrature. Ils ont un avenir à construire. Peut être qu’au sommet de la magistrature, il n’y a pas de revendications».
Aïssata Raby Wane a été victime d’une intimidation dans le cadre de l’exercice de ses fonctions de magistrat. Elle l’affirme et revient sur cette scabreuse histoire. «J’ai été intimidée. On a ouvert mon bureau à mon absence sans respecter le principe du contradictoire qu’on applique aux justiciables, mais qu’on n’applique pas entre magistrats. Je pense que c’est une violence faite aux femmes. Je n’ai jamais appris que pareille chose était arrivée à un magistrat homme dans les juridictions. D’ailleurs, c’est à travers la presse que j’ai appris que mon bureau a été ouvert». Et de marteler : «Je suis un maillon faible de la corporation. Et ceux qui ont ouvert mon bureau était à un levier très haut par rapport au mien».
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