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Rapport de la Banque Mondiale : Corruption discréte, corruption grande.

En Afrique subsaharienne, la population disposant de moins de 2 dollars par jour a pratiquement doublé depuis 1981, en passant de 292 millions à environ 555 millions en 2005. Situation qui selon le rapport de la Banque Mondiale serait du en partie à une forme de corruption appelée corruption discrète.



Rapport de la Banque Mondiale : Corruption discréte, corruption grande.
Jusqu’à présent le débat sur la corruption et le développement s’est concentré sur l’identification et l’évaluation de la grande corruption notamment celle relative à l' administrative et à la politique. Désormais pour la Banque Mondiale il faut mettre l’accent sur une autre forme de corruption qui pourrait compromettre l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Selon le rapport de la Banque Mondiale: «l’expression corruption discrète pour décrire plusieurs types de fautes professionnelles observées parmi les prestataires de première ligne (enseignants, médecins, inspecteurs et autres représentants de l’Etat qui se trouvent aux avant-postes de la fourniture de services) qui ne donnent pas lieu à des échanges monétaires. Ces agissements incluent aussi bien des écarts de comportement potentiellement observables, comme l’absentéisme, que des comportements moins visibles, tels qu’une assiduité inférieure au niveau escompté ou le contournement délibéré de règlements à des fins personnelles".


Le rapport a tenu à préciser qu’en dépit de l’augmentation considérable des financements, la région a pris beaucoup de retard dans la réalisation des OMD adoptés sur les auspices des Nations Unies. Et cela en grande partie à cause des agissements et comportements précédemment cités. En effet le constat est que tout ce financement ne s’est pas nécessairement traduit par une amélioration des indicateurs de développement humain.

De l’avis du Président de l'Association des consommateurs du Sénégal( ASCOSEN) M. Momar Ndao : «on ne peut pas tout mettre dans le mot corruption car certains agissements peuvent être appelés dysfonctionnements administratifs. Un agent qui n' a pas les moyens d’effectuer sa tâche ne doit pas être taxé de corrompu ». Il faudra revoir selon lui "une africanisation du terme corruption car chaque pays à ses réalités qu’il faudra prendre en compte".

Marième FAYE

Mardi 16 Mars 2010 - 17:12


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