
L’Etat du Sénégal va comparaître le 4 mars 2020 devant la Cour de justice de la Cedeao, à la suite d’un recours déposé par une quarantaine de partis d’opposition contre la loi sur le parrainage, lors de la présidentielle du 24 février dernier.
« Ce qu’on a demandé à la Cour, c’est très simple. C’est de constater que la loi du parrainage était une loi d’éviction qui violait les droits civils et politiques des Sénégalais et des formations politiques qui étaient en lice pour la présidentielle de 2019. Il fallait constater que c’était une loi qui ne répondait pas aux garantis de sécurité juridique », a dit le président de l’Union sociale et libérale (Usl), Abdoulaye Tine.
Selon la RFM qui donne cette information, le président réélu dès le premier tour, Macky Sall pourrait perdre son mandant si la Cedeao donne une suite favorable à cette requête.
A en croire M. Tine, si la Cour leur donne raison, ils vont saisir à nouveau le conseil constitutionnel sénégalais pour lui demander de rouvrir le dossier de prestation de serment de Macky Sall. Il estime que c’est loin d’un rêve de voir l’annulation de la présidentielle du 24 février 2019, donnant l’exemple de celle du Malawi.
« Ce qu’on a demandé à la Cour, c’est très simple. C’est de constater que la loi du parrainage était une loi d’éviction qui violait les droits civils et politiques des Sénégalais et des formations politiques qui étaient en lice pour la présidentielle de 2019. Il fallait constater que c’était une loi qui ne répondait pas aux garantis de sécurité juridique », a dit le président de l’Union sociale et libérale (Usl), Abdoulaye Tine.
Selon la RFM qui donne cette information, le président réélu dès le premier tour, Macky Sall pourrait perdre son mandant si la Cedeao donne une suite favorable à cette requête.
A en croire M. Tine, si la Cour leur donne raison, ils vont saisir à nouveau le conseil constitutionnel sénégalais pour lui demander de rouvrir le dossier de prestation de serment de Macky Sall. Il estime que c’est loin d’un rêve de voir l’annulation de la présidentielle du 24 février 2019, donnant l’exemple de celle du Malawi.
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