Le président du parti Alliance Démocratique Pencco, Moussa Tine, a estimé que l'État ne peut fonctionner uniquement sous le prisme de la fiscalité. Il s’exprimait en tant qu’invité de l’émission dominicale "Face au Jury" sur PressAfrik TV HD, de ce dimanche 10 août.
"On ne gère pas un État sous le réflexe de la fiscalité", a-t-il martelé en réaction au Plan de redressement national économique et social, présenté il y a plus d’une semaine par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Selon l’ancien député, "les entreprises asphyxiées par une pression fiscale excessive verront leur capacité d’investissement et de recrutement baisser", ce qui pourrait entraîner des licenciements massifs.
Cela aurait, d'après lui, des répercussions directes sur le pouvoir d'achat des consommateurs, en particulier les couches les plus vulnérables de la société.
"Le pouvoir d'achat va diminuer, les produits des entreprises ne trouveront pas preneur, et l'État verra ses recettes fiscales chuter drastiquement", a-t-il averti, avant d'ajouter : "L’économie est une chaîne et l'austérité n’est pas une solution."
Pour sortir de la situation actuelle du pays, Moussa Tine a recommandé une réduction du prix du carburant, estimant que le Sénégal fait désormais partie des pays producteurs de pétrole.
Le président du parti Alliance Démocratique Pencco est d'avis qu'une baisse du prix du carburant entraînera automatiquement une diminution du coût de l’électricité, du transport, ainsi que des prix des denrées de première nécessité.
"Il est inadmissible de continuer à payer le carburant au même prix qu’avant le début de l'exploitation de notre pétrole", a-t-il déploré.
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