Quelle est votre réaction après cette décision de justice de Paris ?
Ce que nous tenons à faire comprendre, c'est que c'est une plainte simple. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de constitution de partie civile et que donc, le Sénégal a saisi la France pour savoir, si un certain nombre de personnes ont des biens là-bas qui pourraient faire l'objet de poursuites. Ensuite, le procès-verbal, laissant sans suite la plainte, on parle d'infraction insuffisamment caractérisée.
Donc, il ne s'agit pas de dire, nous n'avons pas découvert de l'argent. Ils en ont découvert et ils ont même découvert que les montants trouvés, les personnes auraient du mal à les justifier par rapport à leurs revenus puisqu'il s'agit de 12 milliards de fcfa.
Le fait que le dossier soit classé ne veut pas dire qu'il n'y a pas matière à poursuivre. Il y en a bien et c'est à l'Etat du Sénégal de juger l'opportunité de se constituer partie civile pour réclamer un justificatif sur l'origine de ces fonds et pourquoi, ils ont été cachés.
Et ce que je dois dire, d'ailleurs qui mérite d'être souligné, c'est que quand nous allions en France déposer une plainte, c'est du fait de la tradition française, de son expérience dans les matières. Nous n'avons jamais pensé que les gens qui prendraient de l'argent ici au Sénégal, le déposeraient en France. C'est trop facile et simple. Nous pensions que les gens avaient des moyens plus sophistiqués pour cacher de l'argent et non aller en France à 5 heures de Dakar pour cacher de l'argent.
Le substitut du procureur est à Singapour actuellement, la traque se poursuit-il ailleurs ?
Nous avons des coopérations avec d'autres pays, Singapour, les Luxembourg, et même des pays Africains. Évidemment, les résultats ne seront pas les mêmes que les résultats de la France. Et ailleurs, il y a des résultats plus probants. La question est de savoir aujourd'hui, comment des gens qui ne cachent rien ont pu déposer plus d'un milliard de Fcfa à Monaco ou ailleurs pour des assurances-vie et pourquoi de l'argent supposé donné gracieusement par le Roi d'Arabie Saoudite part dans les paradis fiscaux dans le monde.
D'une accusation d'un milliard d'Euro, on passe à 150 millions. Si l'Enquête à Singapour échoue, c'est la moitié encore qui va tomber, expliquent les avocats de la défense. Qu'est-ce que vous répondez à ça ? Est-ce que les charges seront suffisantes ?
Même si ça se ramenait à un milliard, c'est très grave. La justice à le droit de dire, nous évaluons le préjudice à un tel montant et que dans le processus le procureur soit amener à revoir ses éléments de poursuites, mais aussi les montants. Mais ça, c'est encore l'honneur de la justice Sénégalaise. L'impression que nous avons, c'est qu'il y a un montage de communication, avec des moyens colossaux, qui est fait pour qu'on blanchisse quelqu'un avant le procès.
Ça n'a pas de sens que Karim Wade qui n'a jamais rien gagné lorsque son père était au pouvoir, puisse constituer une menace. Et pourquoi on n'en ferait une victime. La réalité, c'est qu'il y a quelqu'un qui a géré les affaires et qui est appelé à en rendre compte.
Est-il vrai que le palais était choqué de n'avoir pas été informé de cette décision de justice par le canal diplomatique ?
Toutes proportions gardées, ça peut susciter quelques interrogations légitimes, mais surtout de la part de l'opinion Sénégalaise. On peut se demander si cela n'est pas lié au fait que Karim Wade est un citoyen Français ». Il est vrai qu'ils eurent souhaité que le parquet de Paris nous informe par des voix beaucoup plus officielles. Mais ce n'est pas la peine d'accabler qui que ce soit.
Ce que nous tenons à faire comprendre, c'est que c'est une plainte simple. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de constitution de partie civile et que donc, le Sénégal a saisi la France pour savoir, si un certain nombre de personnes ont des biens là-bas qui pourraient faire l'objet de poursuites. Ensuite, le procès-verbal, laissant sans suite la plainte, on parle d'infraction insuffisamment caractérisée.
Donc, il ne s'agit pas de dire, nous n'avons pas découvert de l'argent. Ils en ont découvert et ils ont même découvert que les montants trouvés, les personnes auraient du mal à les justifier par rapport à leurs revenus puisqu'il s'agit de 12 milliards de fcfa.
Le fait que le dossier soit classé ne veut pas dire qu'il n'y a pas matière à poursuivre. Il y en a bien et c'est à l'Etat du Sénégal de juger l'opportunité de se constituer partie civile pour réclamer un justificatif sur l'origine de ces fonds et pourquoi, ils ont été cachés.
Et ce que je dois dire, d'ailleurs qui mérite d'être souligné, c'est que quand nous allions en France déposer une plainte, c'est du fait de la tradition française, de son expérience dans les matières. Nous n'avons jamais pensé que les gens qui prendraient de l'argent ici au Sénégal, le déposeraient en France. C'est trop facile et simple. Nous pensions que les gens avaient des moyens plus sophistiqués pour cacher de l'argent et non aller en France à 5 heures de Dakar pour cacher de l'argent.
Le substitut du procureur est à Singapour actuellement, la traque se poursuit-il ailleurs ?
Nous avons des coopérations avec d'autres pays, Singapour, les Luxembourg, et même des pays Africains. Évidemment, les résultats ne seront pas les mêmes que les résultats de la France. Et ailleurs, il y a des résultats plus probants. La question est de savoir aujourd'hui, comment des gens qui ne cachent rien ont pu déposer plus d'un milliard de Fcfa à Monaco ou ailleurs pour des assurances-vie et pourquoi de l'argent supposé donné gracieusement par le Roi d'Arabie Saoudite part dans les paradis fiscaux dans le monde.
D'une accusation d'un milliard d'Euro, on passe à 150 millions. Si l'Enquête à Singapour échoue, c'est la moitié encore qui va tomber, expliquent les avocats de la défense. Qu'est-ce que vous répondez à ça ? Est-ce que les charges seront suffisantes ?
Même si ça se ramenait à un milliard, c'est très grave. La justice à le droit de dire, nous évaluons le préjudice à un tel montant et que dans le processus le procureur soit amener à revoir ses éléments de poursuites, mais aussi les montants. Mais ça, c'est encore l'honneur de la justice Sénégalaise. L'impression que nous avons, c'est qu'il y a un montage de communication, avec des moyens colossaux, qui est fait pour qu'on blanchisse quelqu'un avant le procès.
Ça n'a pas de sens que Karim Wade qui n'a jamais rien gagné lorsque son père était au pouvoir, puisse constituer une menace. Et pourquoi on n'en ferait une victime. La réalité, c'est qu'il y a quelqu'un qui a géré les affaires et qui est appelé à en rendre compte.
Est-il vrai que le palais était choqué de n'avoir pas été informé de cette décision de justice par le canal diplomatique ?
Toutes proportions gardées, ça peut susciter quelques interrogations légitimes, mais surtout de la part de l'opinion Sénégalaise. On peut se demander si cela n'est pas lié au fait que Karim Wade est un citoyen Français ». Il est vrai qu'ils eurent souhaité que le parquet de Paris nous informe par des voix beaucoup plus officielles. Mais ce n'est pas la peine d'accabler qui que ce soit.
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