«La régulation se montre-t-elle timide face aux pouvoirs de l'opérateur historique ?» Les participants à cet atelier ont saisi la balle au rebond pour se prononcer sur cette problématique soulevée par Ken Lohento, coordonnateur du programme Tic de l'Institut Panos qui expliquait les raisons qui ont amené à la mise en place de ce projet Licom.
Si on prend l'exemple du Sénégal avec l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), son indépendance est relative, car elle dépend de la présidence.
En plus de cette situation, des plaintes et des récriminations ne manquent pas sur le comportement de l’ARTP vis-à-vis de la Sonatel qui est une filiale de Orange, 10e opérateur mondial. Des membres du secteur privé ainsi des acteurs des Tic ne manquent pas à chaque occasion de décrier ce favoritisme qui ne dit pas son nom.
En effet, de quatorze fournisseurs d'accès à Internet, le Sénégal est passé à deux seulement dont Sonatel multimédia et Arc informatique.
«Une situation incompréhensible», a décrié le directeur général de Opensys et par ailleurs consultant en TIC. Il a expliqué que ses complaintes auprès de l'organe de régulation n'ont pas changé grand chose.
«L'Artp m'a répondu qu'elle n'a pas légalement le pouvoir d’obliger la Sonatel à étendre ce marché de fournisseurs d'accès à Internet et Adsl», a-t-il ajouté.
L’expert du Codesria et représentant de Research Ict Africa (RIA) dont il est le coordonnateur régional, Olivier Nana Nzepa a, pour sa part, souligné que «dans la plupart des pays, les régulateurs sont mis en place par des politiques. Qu'on le veuille ou non, l'opérateur historique est favorisé par ces politiques».
Le président du Conseil de régulation de l’ARTP n’est pas resté insensible à ces critiques. Le professeur de droit, Abdoulaye Sakho a fait savoir qu’il «y a lieu de nuancer cette timidité du régulateur. Le problème crucial du secteur des télécoms en ce qui concerne sa réglementation, et même des autres secteurs, c'est l'existence d'un jeu d'intérêts extraordinaire».
Le président du conseil de régulation de l’ARTP a, aussi expliqué : «nous avons les intérêts de l'Etat qui voudrait soigner ses finances publiques, les consommateurs qui voudraient payer le moins possible et avoir un service de qualité et l'opérateur privé qui veut gagner le maximum d'argent au mépris de la qualité du service».
Si on prend l'exemple du Sénégal avec l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), son indépendance est relative, car elle dépend de la présidence.
En plus de cette situation, des plaintes et des récriminations ne manquent pas sur le comportement de l’ARTP vis-à-vis de la Sonatel qui est une filiale de Orange, 10e opérateur mondial. Des membres du secteur privé ainsi des acteurs des Tic ne manquent pas à chaque occasion de décrier ce favoritisme qui ne dit pas son nom.
En effet, de quatorze fournisseurs d'accès à Internet, le Sénégal est passé à deux seulement dont Sonatel multimédia et Arc informatique.
«Une situation incompréhensible», a décrié le directeur général de Opensys et par ailleurs consultant en TIC. Il a expliqué que ses complaintes auprès de l'organe de régulation n'ont pas changé grand chose.
«L'Artp m'a répondu qu'elle n'a pas légalement le pouvoir d’obliger la Sonatel à étendre ce marché de fournisseurs d'accès à Internet et Adsl», a-t-il ajouté.
L’expert du Codesria et représentant de Research Ict Africa (RIA) dont il est le coordonnateur régional, Olivier Nana Nzepa a, pour sa part, souligné que «dans la plupart des pays, les régulateurs sont mis en place par des politiques. Qu'on le veuille ou non, l'opérateur historique est favorisé par ces politiques».
Le président du Conseil de régulation de l’ARTP n’est pas resté insensible à ces critiques. Le professeur de droit, Abdoulaye Sakho a fait savoir qu’il «y a lieu de nuancer cette timidité du régulateur. Le problème crucial du secteur des télécoms en ce qui concerne sa réglementation, et même des autres secteurs, c'est l'existence d'un jeu d'intérêts extraordinaire».
Le président du conseil de régulation de l’ARTP a, aussi expliqué : «nous avons les intérêts de l'Etat qui voudrait soigner ses finances publiques, les consommateurs qui voudraient payer le moins possible et avoir un service de qualité et l'opérateur privé qui veut gagner le maximum d'argent au mépris de la qualité du service».
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