Le département de la diplomatie sénégalaise est confronté à de sérieux remous. L’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal (UCAES) et l’Amicale des Chanceliers des affaires étrangères du Sénégal (ACAES) fustigent la démarche et les comportements du ministre des Affaires étrangères. Ils sont plus de 220 agents à dénoncer le remplacement sans faute professionnelle imputée du chef de la division des ressources humaines, par ailleurs secrétaire général de l’UCAES, l’abrogation le 25 juin 2013 de l’arrêté 006378 du 3 juin 2011 portant création de la commission des affectations. Ce qui fait le plus mal à ces diplomates de carrière, c’est selon eux: “le mépris total” de Makeur Ndiaye.
“Les deux amicales s’insurgent contre ces actes qui consacrent un recul inacceptable en matière de transparence dans la gestion des mouvements de personnel entre la portion centrale et les missions diplomatiques et consulaires, en particulier dans un contexte marqué par la décision de Monsieur le Président de la République d’inscrire sa gouvernance, notamment du dialogue social, sous le signe de la concertation et du consensus”, ont décrié les signatures de la déclaration de mise au point parvenue à la rédaction de PressAfrik.
Les conseillers et chanceliers du ministère des Affaires étrangères ont tenu à préciser que «le but de la présente mise au point, n’est assurément pas de verser dans une polémique, naturellement incompatible avec la sérénité indispensable à la bonne marche d’un département de souveraineté». Toutefois ont-ils indiqué «il n’en demeure pas moins que l’UCAES et l’ACAES ne sauraient se soustraire au devoir de vérité vis-à-vis des Autorités de la République et de l’opinion, au regard de la gravité des déclarations enregistrées, visant à discréditer et à porter atteinte à la dignité de leurs membres».
“Les deux amicales s’insurgent contre ces actes qui consacrent un recul inacceptable en matière de transparence dans la gestion des mouvements de personnel entre la portion centrale et les missions diplomatiques et consulaires, en particulier dans un contexte marqué par la décision de Monsieur le Président de la République d’inscrire sa gouvernance, notamment du dialogue social, sous le signe de la concertation et du consensus”, ont décrié les signatures de la déclaration de mise au point parvenue à la rédaction de PressAfrik.
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