Le ministre de la Justice, Me Malick Sall a rencontré l’Union nationale des travailleurs de la justice (Untj) que le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) qualifie de « petit groupe dissident de travailleurs de la Justice qui ne fait même pas la grève ».
Selon le Sytjust, cette démarche apparemment inspirée de tactiques directement sorties des manuels désuets d’un machiavélisme suranné semble dénoter d’un esprit belliciste qui supporte mal la critique d’un Syndicat qui ne demande légitimement que l’exécution de décrets signés par le Président de la République et la mise en œuvre d’un protocole d’accord dûment paraphé par la République du Sénégal.
C’est une fuite en avant qui démontre clairement que Monsieur Malick SALL mise sur un clivage imaginaire entre les travailleurs pour arriver à ses fins qui ne sont autres que la remise en cause des acquis des travailleurs de la Justice. Mais ce n’est que peine perdue.
Ces travailleurs déplorent que le Ministre de la Justice s’est autorisé, au nom du Gouvernement, de discuter avec cette « entité » dite syndicale qui s’est constituée il y a à peine quatre mois, qui n’a même pas encore une existence légale, faute de récépissé et de plateforme revendicative et qui, de surcroît, n’a jamais eu un quelconque accord avec le Gouvernement. En tant que chef d’un département qui a la particularité de porter le nom d’une vertu, il devait plutôt montrer l’exemple du respect de la légalité.
« Quid du contexte de cette rencontre ? Comment un Ministre de la République peut-il recevoir une délégation de travailleurs alors qu’il a été déclaré être en quatorzaine d’incubation de la covid-19 au point de se faire substituer cette semaine à l’Assemblée nationale par le Secrétaire d’Etat chargé de la promotion des droits humains et de la bonne Gouvernance? Par où est donc passé le sens des responsabilités attendu de la part d’un Garde des Sceaux ? », s’interrogent-ils.
« Par cette manœuvre maladroite, le Ministre de la Justice cherche à leurrer le Président de la République, le Gouvernement et l’opinion publique à qui il veut faire croire qu’il y a un autre syndicat qui s’oppose aux demandes des travailleurs de la Justice portées par le SYTJUST. La réalité qu’il essaie vainement de dissimuler est que le service public de la Justice est dans un dysfonctionnement indescriptible fortement ressenti par les justiciables et les usagers », pensent-ils, avant d’ajouter que le SYTJUST s’indigne encore devant cette démission du Ministre la Justice face à ses devoirs et responsabilités.
Selon le Sytjust, cette démarche apparemment inspirée de tactiques directement sorties des manuels désuets d’un machiavélisme suranné semble dénoter d’un esprit belliciste qui supporte mal la critique d’un Syndicat qui ne demande légitimement que l’exécution de décrets signés par le Président de la République et la mise en œuvre d’un protocole d’accord dûment paraphé par la République du Sénégal.
C’est une fuite en avant qui démontre clairement que Monsieur Malick SALL mise sur un clivage imaginaire entre les travailleurs pour arriver à ses fins qui ne sont autres que la remise en cause des acquis des travailleurs de la Justice. Mais ce n’est que peine perdue.
Ces travailleurs déplorent que le Ministre de la Justice s’est autorisé, au nom du Gouvernement, de discuter avec cette « entité » dite syndicale qui s’est constituée il y a à peine quatre mois, qui n’a même pas encore une existence légale, faute de récépissé et de plateforme revendicative et qui, de surcroît, n’a jamais eu un quelconque accord avec le Gouvernement. En tant que chef d’un département qui a la particularité de porter le nom d’une vertu, il devait plutôt montrer l’exemple du respect de la légalité.
« Quid du contexte de cette rencontre ? Comment un Ministre de la République peut-il recevoir une délégation de travailleurs alors qu’il a été déclaré être en quatorzaine d’incubation de la covid-19 au point de se faire substituer cette semaine à l’Assemblée nationale par le Secrétaire d’Etat chargé de la promotion des droits humains et de la bonne Gouvernance? Par où est donc passé le sens des responsabilités attendu de la part d’un Garde des Sceaux ? », s’interrogent-ils.
« Par cette manœuvre maladroite, le Ministre de la Justice cherche à leurrer le Président de la République, le Gouvernement et l’opinion publique à qui il veut faire croire qu’il y a un autre syndicat qui s’oppose aux demandes des travailleurs de la Justice portées par le SYTJUST. La réalité qu’il essaie vainement de dissimuler est que le service public de la Justice est dans un dysfonctionnement indescriptible fortement ressenti par les justiciables et les usagers », pensent-ils, avant d’ajouter que le SYTJUST s’indigne encore devant cette démission du Ministre la Justice face à ses devoirs et responsabilités.
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