Retour sur la scène politique bissau-guinéenne du Premier ministre, mis en résidence surveillée et menacé de mort, jeudi 1er avril, par des militaires. Carlos Gomes Junior, après une rencontre avec le président Malam Bacai Sanha, a assuré que la situation était assainie et que les institutions allaient de nouveau fonctionner normalement. Le chef d'état-major des forces armées, le général José Zamora Induta, arrêté lui aussi jeudi par les militaires mutins, n'a lui, en revanche, pas été restitué dans ses fonctions. Le putsch de son adjoint, le général Antonio Indjai, semble avoir réussi.
Jeudi, il était placé en résidence surveillée par les militaires. Mais vendredi 2 avril, Carlos Gomes Junior est sorti réconforté de sa rencontre avec le président Malam Bacai Sanha. la situation, a-t-il dit, est désormais «assainie» et ce qui s'est passé n’est qu’un incident. « Je peux vous assurer, a-t-il même précisé, que les institutions vont se remettre à fonctionner normalement »
Les « formes républicaines » ont donc été rétablies en Guinée-Bissau. Cela ne veut évidemment pas dire que le pouvoir politique a repris le dessus sur l’armée. Pour un temps au moins les militaires et les politiques se sont mis d’accord sur un consensus minimum. « Les pressions de la communauté internationale et l’intervention personnelle du président Malam Bacai Sanha ont incité les militaires à faire marche arrière » assure une bonne source.
Que reste-t-il de cette crise ? Un changement important tout de même pour le pays, puisque le chef d’état-major José Zamora Induta a été mis sur la touche et que son adjoint, Antonio Indjaï, lui a émergé… La figure de l’ancien chef de la marine, Bubo Na Tchuto revient également sur le devant de la scène. Bubo Na Tchuto, ancien putschiste, considéré comme une cheville ouvrière du narco-trafic.
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