De l'avis du comité rwandais, le Falcon 50 du président Habyarimana a été abattu à partir du domaine militaire de Kanombe, une zone proche de l'aéroport. Pour contredire l'hypothèse du juge Bruguière, le rapport s'appuie sur une expertise balistique britannique et sur des témoins directs.
Les enquêteurs rwandais assurent que les rebelles du FPR n'auraient pas pu s'infiltrer à cet endroit.et démontrent que l'attentat ne peut être que l'œuvre d'éléments radicaux des forces armées rwandaises. Les FAR possédaient des missiles, dit aussi le rapport, contrairement aux conclusions du juge français. Le texte cite le nom de plusieurs extrémistes dont celui de Theoneste Bagosora, - condamné à perpétuité par le TPIR pour son rôle-clé dans le génocide - mais ne s'avance pas sur l'identité des auteurs du tir du missile.
Le mobile de l'attentat est clair, selon le comité : les extrémistes hutus ont voulu couper court à l'ouverture politique engagée par le président Habyarimana qui venait de signer un accord avec le FPR de Paul Kagamé, un ennemi avec lequel ils n'imaginaient pas partager la scène politique et militaire.
L'Etat français n'est pas mis en cause directement par le comité rwandais. Le rapport Mutsinzi critique cependant le travail du juge français Jean-Louis Bruguière et dénonce la faiblesse des preuves de la mission d'information parlementaire française. Le comité pointe aussi le comportement troublant de certains militaires français en poste au Rwanda à l'époque.
Les enquêteurs rwandais assurent que les rebelles du FPR n'auraient pas pu s'infiltrer à cet endroit.et démontrent que l'attentat ne peut être que l'œuvre d'éléments radicaux des forces armées rwandaises. Les FAR possédaient des missiles, dit aussi le rapport, contrairement aux conclusions du juge français. Le texte cite le nom de plusieurs extrémistes dont celui de Theoneste Bagosora, - condamné à perpétuité par le TPIR pour son rôle-clé dans le génocide - mais ne s'avance pas sur l'identité des auteurs du tir du missile.
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