Kizito Mihigo et ses co-accusés resteront donc encore un mois en prison avant que leur procès ne s'ouvre réellement. En cause, deux prévenus dont Cassien Ntamuhanga, un journaliste, se sont présentés à la barre sans avocats. M. Ntamuhanga affirme ne pas avoir les moyens de s'en procurer.
Autre raison de ce report, une nouvelle charge ajoutée au dossier de Kizito Mihigo et du journaliste, celle « conspiration en vue d’attenter à la vie d’un individu », selon le porte-parole du procureur Alain Mukuralinda. A la barre, les avocats du chanteur ont expliqué que cet élément ne leur avait été transmis que la veille et qu’il leur fallait donc plus de temps pour préparer leur défense.
Interrogé par RFI à l’issue de l’audience, l'un d'eux, Me John Bigarama s'est dit « écœuré » et « surpris », tout en reconnaissant qu'il s'agissait d'une prérogative du ministère public de présenter de nouvelles pièces au dossier.
Lors d’audiences préalables à son procès en avril dernier Kizito Mihigo avait admis avoir eu des conversation via Internet avec des membres de l’opposition. Il a également admis avoir estimé, au cours d’une ces conversations, préférer la mort du président rwandais Paul Kagame plutôt qu’une guerre n’éclate au Rwanda, tout en ajoutant qu’il ne s’agissait que de paroles.
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