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Sacré Cœur 3 et Dieupeul : les prix de certaines denrées alimentaires ont doublé



Sacré Cœur 3 et Dieupeul : les prix de certaines denrées alimentaires ont doublé
Les prix de certaines denrées alimentaires ont doublé des quartiers de Dakar. Faisant le tour des boutiques de Sacré Cœur 3 à Dieupeul, le constat est le même. Les prix sont en hausse. Le kilogramme de l’oignon est vendu entre 450 et 500 FCFA dans les boutiques contre 250 ou 300 au marché. Et aucune raison valable ne semble justifier une hausse des prix. Les produits les plus touchés sont : le riz, l’oignon, le sucre, le lait… et même le gaz.

Le riz parfumé royal « Umbrella » (25kg), qui coûte entre 10.690 fcfa et 11.000 cfa dans les supermarchés « Auchan » et « Carrefour », est revendu à 12.500 cfa à Sacré-Cœur 3. Le sachet de lait en poudre 500g (Mixwell) vendu à 1.250 CFA au Supermarché « Auchan » est proposé 1.600 CFA chez les boutiquiers. De même que le sachet « Gloria » imposé à 1.700 cfa.

Pendant le mois de ramadan, les ménages puisent dans leur épargne pour pouvoir boucler le mois saint. Afin de préparer les « Ndogou » (rupture du jeûne), la population sénégalaise a tendance à acheter beaucoup de denrées alimentaires nécessaires à la préparation des divers plats servis pendant la rupture. Mais l’augmentation des prix risque de susciter l’inquiétude chez plusieurs consommateurs.

Interrogés sur la raison de cette hausse, des boutiquiers n’évoquent que la différence entre le marché et la boutique. Sur plus de 7 boutiques visitées, les mêmes raisons sont évoquées ainsi que les mêmes prix comme le kilo de l'oignon qui se vend au marché entre 250 et 300 FCFA est vendu entre 500 et 450 francs dans ces boutiques. « Le prix de l'oignon du sucre ou même du kilo de pomme de terre ne peut pas être le même que celui qu'on vend au marché », soutient l'un d'eux sans trop s'épancher sur le sujet.

Face à une forte consommation, les prix grimpent et les spéculations vont bon train, même si les commerçants jurent ne rien pouvoir faire. Car selon eux, s'ils revendent ces produits au même prix que ceux du marché « ils feront faillite ». Les habitudes de consommation des ménages changent au cours du mois sacré depuis plusieurs années. Au Sénégal, le ramadan rime avec hausse des prix. Une situation qui risque d’empirer à l’approche de la fête de Korité.

Ndeye Fatou Touré

Vendredi 23 Avril 2021 - 13:30


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