Alors que la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) continue de gagner du terrain au Sénégal, notamment en s'étendant au-delà des zones initialement touchées, le district sanitaire de Yoff Ouest (Dakar) voit une mobilisation convaincante, celle des "Badjénou Gox" (marraines de quartier). Ces actrices communautaires, fortes de leur expérience et de leur proximité avec les populations, s'engagent activement dans la lutte contre cette zoonose potentiellement mortelle.
Coumba Dieng, l'une de ces "Badjénou Gox" dévouées, a mené des actions de sensibilisation de terrain. « Nous avons distribué des flyers et profité de l'occasion pour sensibiliser les populations. La Covid-19 nous a donné beaucoup de leçons, surtout sur la manière de prévenir certaines maladies », a-t-elle souligné.
L'inquiétude est palpable. Après avoir observé des cas dans la zone Nord, Mme Dieng note que « la situation s'est étendue à d'autres régions ». Consciente de l'origine animale de l'épidémie, elle a insisté sur la nécessité d'une prévention accrue.
Face à cette propagation, la stratégie des "Badjénou Gox" est claire. Elles comptent intensifier la sensibilisation et le suivi communautaire. « En tant que Badjénou Gox, nous allons nous mobiliser aux côtés des médecins, des acteurs communautaires, des relais communautaires et des ASC afin d'intensifier la sensibilisation », a précisé Coumba Dieng.
Elle a mis également en garde contre la difficulté du diagnostic précoce, car la maladie présente parfois des signes similaires à ceux du paludisme. « Si nous voyons quelqu'un qui en présente les symptômes, nous en parlerons avec sa famille pour pouvoir l'aider avant qu'il ne soit trop tard », a-t-elle expliqué, insistant sur l'importance de l'intervention rapide.
La vigilance est de mise dans tous les milieux. Avec la rentrée scolaire, « les enfants viennent de reprendre les cours, et les enseignants eux aussi ont été informés de la situation », a-t-elle ajouté au micro d’iRadio.
Malgré les efforts déployés par les communautés et les professionnels de santé, Mme Dieng a déploré que « certaines mesures essentielles font encore défaut. Et malheureusement, des décès ont déjà été enregistrés ». Toutefois, l'espoir demeure : « nous gardons espoir et restons convaincus que la situation finira par s'améliorer », a-t-elle conclu.
Coumba Dieng, l'une de ces "Badjénou Gox" dévouées, a mené des actions de sensibilisation de terrain. « Nous avons distribué des flyers et profité de l'occasion pour sensibiliser les populations. La Covid-19 nous a donné beaucoup de leçons, surtout sur la manière de prévenir certaines maladies », a-t-elle souligné.
L'inquiétude est palpable. Après avoir observé des cas dans la zone Nord, Mme Dieng note que « la situation s'est étendue à d'autres régions ». Consciente de l'origine animale de l'épidémie, elle a insisté sur la nécessité d'une prévention accrue.
Face à cette propagation, la stratégie des "Badjénou Gox" est claire. Elles comptent intensifier la sensibilisation et le suivi communautaire. « En tant que Badjénou Gox, nous allons nous mobiliser aux côtés des médecins, des acteurs communautaires, des relais communautaires et des ASC afin d'intensifier la sensibilisation », a précisé Coumba Dieng.
Elle a mis également en garde contre la difficulté du diagnostic précoce, car la maladie présente parfois des signes similaires à ceux du paludisme. « Si nous voyons quelqu'un qui en présente les symptômes, nous en parlerons avec sa famille pour pouvoir l'aider avant qu'il ne soit trop tard », a-t-elle expliqué, insistant sur l'importance de l'intervention rapide.
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