«Le vendredi 30 juin 2017, dans une lettre adressée à Madame la Directrice du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), le Recteur et Président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop a interdit la tenue du séminaire-bilan du projet «Médias et Bonne gouvernance» initié depuis 2013 par le CESTI et l’ONG Oxfam. L’argument avancé par le Recteur pour interdire la tenue de cette manifestation est que « l’UCAD, dans le contexte actuel, ne peut accueillir un débat sur les hydrocarbures et les finances publiques». Non content d’avoir interdit le séminaire, le Recteur a posté, dans la matinée du 1er juillet 2017, au CESTI, plusieurs dizaines de vigiles afin d’empêcher la tenue de la rencontre en cas de désobéissance», tonne le Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur.
«Une seconde et malheureuse décision qui pouvait déboucher sur des affrontements n’eût été la lucidité de la direction, qui a accepté de délocaliser la manifestation au Centre de Bopp», enfonce le SAES qui tient «à rappeler au Recteur qu’à l’Université, seule doit primer la force de l’argument sur l’argument de la force».
Pour les enseignants, «par cette décision liberticide, le Recteur a violé allègrement la loi n° 94-79 du 24 novembre 1994 relative aux franchises et libertés universitaires. L’Université est un espace de liberté, d’échanges et de débats. Toutes les questions y sont recevables et discutables dans le strict respect de l’objectivité et de la tolérance».
Le SAES qui condamne «fermement la décision du Recteur », appelle «l’État à veiller à ce que pareil forfait ne se reproduise et ne remette en cause la paix dans l’espace universitaire» et demande «à tous ses militants de rester vigilants et de se mobiliser pour la préservation des libertés académiques, fruits d’un long combat» non sans exprimer «toute sa solidarité à la direction, aux enseignants, aux étudiants, au personnel administratif et de service du CESTI et à l’ONG Oxfam».
«Une seconde et malheureuse décision qui pouvait déboucher sur des affrontements n’eût été la lucidité de la direction, qui a accepté de délocaliser la manifestation au Centre de Bopp», enfonce le SAES qui tient «à rappeler au Recteur qu’à l’Université, seule doit primer la force de l’argument sur l’argument de la force».
Pour les enseignants, «par cette décision liberticide, le Recteur a violé allègrement la loi n° 94-79 du 24 novembre 1994 relative aux franchises et libertés universitaires. L’Université est un espace de liberté, d’échanges et de débats. Toutes les questions y sont recevables et discutables dans le strict respect de l’objectivité et de la tolérance».
Le SAES qui condamne «fermement la décision du Recteur », appelle «l’État à veiller à ce que pareil forfait ne se reproduise et ne remette en cause la paix dans l’espace universitaire» et demande «à tous ses militants de rester vigilants et de se mobiliser pour la préservation des libertés académiques, fruits d’un long combat» non sans exprimer «toute sa solidarité à la direction, aux enseignants, aux étudiants, au personnel administratif et de service du CESTI et à l’ONG Oxfam».
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