«Aujourd’hui les écoles et les collèges sont partout et chaque parent peut inscrire son enfant dans un établissement de proximité pour lui éviter les kilomètres de route qu’il faisait auparavant», s’est glorifié Abdoulaye Wade dans son adresse à la Nation qui annonce l’année 2009. Pendant ce temps beaucoup d’établissements scolaires souffrent de manque d’infrastructures et des menaces de grèves sont brandies un peu partout. Tout dernièrement, les étudiants de l’Université Gaston Berger sont montés au créneau pour dénoncer l’insuffisance de logements pour les nouveaux bacheliers. Plusieurs lycées sont aussi allés en grève en ce début d’année scolaire pour réclamer des professeurs et des infrastructures adéquates. Alors que, a soutenu Abdoulaye tout heureux de sa performance «ces dernières années, grâce à des efforts budgétaires soutenus, nous avons multiplié les recrutements d’enseignants».
A ce chapelet de doléances vient s’ajouter la plateforme revendicative des syndicats d’enseignants. Le chef de l’Etat l’a évoqué nulle part dans son discours. Pourtant certains syndicats dont le SELS (Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal) ont déjà déposé un préavis de grève. La qualité des enseignements est aussi vivement dénoncée pendant que le président Abdoulaye Wade se félicite de la grande masse d’enseignants recrutés. Le COSYDEP (Comité des ONG et Syndicats pour la Défense de l’Education Publique) a récemment publié un rapport indiquant que « la mauvaise qualité de l’enseignement au Sénégal est due au recrutement de coiffeuses, de mécaniciens, de menuisiers, de vendeuses, de mères de plusieurs enfants, bref de personnes déconnectées du milieu scolaire de plus de dix ans comme volontaires de l’éducation ».
A ce chapelet de doléances vient s’ajouter la plateforme revendicative des syndicats d’enseignants. Le chef de l’Etat l’a évoqué nulle part dans son discours. Pourtant certains syndicats dont le SELS (Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal) ont déjà déposé un préavis de grève. La qualité des enseignements est aussi vivement dénoncée pendant que le président Abdoulaye Wade se félicite de la grande masse d’enseignants recrutés. Le COSYDEP (Comité des ONG et Syndicats pour la Défense de l’Education Publique) a récemment publié un rapport indiquant que « la mauvaise qualité de l’enseignement au Sénégal est due au recrutement de coiffeuses, de mécaniciens, de menuisiers, de vendeuses, de mères de plusieurs enfants, bref de personnes déconnectées du milieu scolaire de plus de dix ans comme volontaires de l’éducation ».
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