En matière de récupération des biens détournés, les nouvelles autorités sénégalaises s’étaient jusqu’ici concentrées sur les audits. Elles font désormais un pas de plus en préparant la machine judiciaire à se mettre à la recherche des fonds envoyés à l’étranger. C’est l’objectif de la session de formation qui a démarré ce mardi, mieux connaître les procédures permettant de recouvrer des biens mal acquis. Un processus long, très technique, comme l’a rappelé Yves Aeschlimann, l’un des experts de l’initiative Star, en rappelant le cas des biens détournés par Sani Abacha, au Nigeria.
« Pour le dossier Abacha, explique l’expert, Sani Abacha est décédé en juin 1998 et c’est donc encore en cours en 2012, c’est-à-dire 14 ans après. Il faut savoir que les personnes qui détournent des fonds et qui les blanchissent dans les centres financiers à l’étranger sont assistées d’intermédiaires financiers compétents et qui mettent tout en œuvre pour rendre ce traçage des fonds le plus difficile possible. Si bien qu’à travers des sociétés offshores, à travers des prête-noms, on a de plus en plus de difficultés à retracer ces avoirs ».
Face à cette technicité des procédures, les experts ont souligné l’intérêt de mettre en place un pôle financier, formé de magistrats et d’enquêteurs dédiés au recouvrement des sommes détournées.
RFI
« Pour le dossier Abacha, explique l’expert, Sani Abacha est décédé en juin 1998 et c’est donc encore en cours en 2012, c’est-à-dire 14 ans après. Il faut savoir que les personnes qui détournent des fonds et qui les blanchissent dans les centres financiers à l’étranger sont assistées d’intermédiaires financiers compétents et qui mettent tout en œuvre pour rendre ce traçage des fonds le plus difficile possible. Si bien qu’à travers des sociétés offshores, à travers des prête-noms, on a de plus en plus de difficultés à retracer ces avoirs ».
Face à cette technicité des procédures, les experts ont souligné l’intérêt de mettre en place un pôle financier, formé de magistrats et d’enquêteurs dédiés au recouvrement des sommes détournées.
RFI
Autres articles
-
Kédougou : les FDS renforcent les opérations de sécurité contre l'orpaillage illégal
-
Les douanes gambiennes renoncent à la hausse des droits prélevés sur le ciment sénégalais
-
Tribunal de Thiès : Il ligote son épouse avant d'introduire un tuyau dans ses parties intimes
-
Plus de 10.000 tonnes d’oignon invendues dans les Zone des Niayes
-
Retard de salaires, conditions de travail, manque de transparence dans la gestion des affaires de l’entreprise : les travailleurs du groupe de presse Emedia broient du noir