Le Sénégal vient de rendre publique le bulletin statistique de sa dette publique. Le document dans sa globalité est subdivisée en deux grandes parties sur lesquelles portent des tableaux graphiques. Ces deux parties qui sous tendent ce document de 29 pages sont consacrées à la dette de l'administration et du secteur public.
Evolution de la dette
L'encours (montant du capital restant à rembourser aux banques) de la dette de l'administration centrale nous révèle le document dont PressAfrik détient copie est estimé "à 14 981,8 milliards de FCFA à fin juin 2024. L’encours progresse ainsi de 8,1% entre fin 2023 et fin juin 2024".
Au même moment, celle du secteur public, renseigne-t-on davantage, "compte tenu de la dette du secteur parapublic (1631,6 milliards de FCFA) le stock de dette publique totale ressort à 16 613,6 milliards de FCFA à fin juin 2024, soit 80% du PIB. L'encours global de la dette publique est constitué à 66,8% de dette extérieure et 33,2% de dette intérieure".
Gestion de la dette
La stratégie de gestion de la dette a été réajustée au regard du risque de surendettement qui est passé de faible à modéré depuis près de 3 ans. La nouvelle stratégie prévoit notamment :
-Le recours aux financements non concessionnels de moins en moins fréquent, visant dorénavant uniquement à financer des projets présentant des taux de rendement interne élevés
-Une réorientation de plus en plus importante du financement de marché vers le marché régional domestique des titres publics.
Par ailleurs, la mise en œuvre d'une stratégie pour la mobilisation des recettes à moyen terme contribuera à l’amélioration de la mobilisation des ressources internes et aura pour effet une réduction du recours à l'endettement. En plus du renforcement de la mobilisation des ressources propres de l'Etat, avec la mise en œuvre du PAP2A, le Sénégal recherche un développement endogène, orienté vers un appareil productif propice et plus compétitif avec l'implication d'un secteur privé national fort. Ainsi, il est projeté une augmentation de la contribution du secteur privé dans le financement de l'investissement.
En plus du renforcement de la mobilisation des ressources propres de l'Etat, avec la mise en œuvre du PAP2A, le Sénégal recherche un développement endogène, orienté vers un appareil productif propice et plus compétitif avec l'implication d'un secteur privé national fort. Ainsi, il est projeté une augmentation de la contribution du secteur privé dans le financement de l'investissement.
Analyse de viabilité de la dette
Selon le dernier rapport d'AVD publié par le FMI en juin 2023, la dette du Sénégal est jugée viable avec un risque modéré de surendettement, à la fois sur sa dette externe et publique, mais avec une marge limitée d'absorption de nouveaux chocs à court terme. Le ratio le stock de dette publique totale (intégrant, au-delà de l’administration centrale, la dette des entités du secteur parapublic) / PIB estimé à 76,8% à fin juin 2023 devrait diminuer progressivement à mesure que les investissements dans le secteur du pétrole et du gaz portent leurs fruits. Ce ratio d’endettement est projeté à 66,3% en 2028, selon le rapport du FMI.
Evolution de la dette
L'encours (montant du capital restant à rembourser aux banques) de la dette de l'administration centrale nous révèle le document dont PressAfrik détient copie est estimé "à 14 981,8 milliards de FCFA à fin juin 2024. L’encours progresse ainsi de 8,1% entre fin 2023 et fin juin 2024".
Au même moment, celle du secteur public, renseigne-t-on davantage, "compte tenu de la dette du secteur parapublic (1631,6 milliards de FCFA) le stock de dette publique totale ressort à 16 613,6 milliards de FCFA à fin juin 2024, soit 80% du PIB. L'encours global de la dette publique est constitué à 66,8% de dette extérieure et 33,2% de dette intérieure".
Gestion de la dette
La stratégie de gestion de la dette a été réajustée au regard du risque de surendettement qui est passé de faible à modéré depuis près de 3 ans. La nouvelle stratégie prévoit notamment :
-Le recours aux financements non concessionnels de moins en moins fréquent, visant dorénavant uniquement à financer des projets présentant des taux de rendement interne élevés
-Une réorientation de plus en plus importante du financement de marché vers le marché régional domestique des titres publics.
Par ailleurs, la mise en œuvre d'une stratégie pour la mobilisation des recettes à moyen terme contribuera à l’amélioration de la mobilisation des ressources internes et aura pour effet une réduction du recours à l'endettement. En plus du renforcement de la mobilisation des ressources propres de l'Etat, avec la mise en œuvre du PAP2A, le Sénégal recherche un développement endogène, orienté vers un appareil productif propice et plus compétitif avec l'implication d'un secteur privé national fort. Ainsi, il est projeté une augmentation de la contribution du secteur privé dans le financement de l'investissement.
En plus du renforcement de la mobilisation des ressources propres de l'Etat, avec la mise en œuvre du PAP2A, le Sénégal recherche un développement endogène, orienté vers un appareil productif propice et plus compétitif avec l'implication d'un secteur privé national fort. Ainsi, il est projeté une augmentation de la contribution du secteur privé dans le financement de l'investissement.
Analyse de viabilité de la dette
Selon le dernier rapport d'AVD publié par le FMI en juin 2023, la dette du Sénégal est jugée viable avec un risque modéré de surendettement, à la fois sur sa dette externe et publique, mais avec une marge limitée d'absorption de nouveaux chocs à court terme. Le ratio le stock de dette publique totale (intégrant, au-delà de l’administration centrale, la dette des entités du secteur parapublic) / PIB estimé à 76,8% à fin juin 2023 devrait diminuer progressivement à mesure que les investissements dans le secteur du pétrole et du gaz portent leurs fruits. Ce ratio d’endettement est projeté à 66,3% en 2028, selon le rapport du FMI.
Sur la dette publique totale, selon le critère de classification par maturité, la dette à long terme représente 99% du total contre 1% pour la dette à court terme. Suivant le critère de résidence, la dette totale (administration centrale et secteur parapublic) est structurée comme suit :
► Créanciers résidents : 4292,3 milliards de FCFA (7001,63 millions USD), soit 26% du total
► Créanciers non-résidents : 12 231,3 milliards de FCFA (19 953,18 millions USD), soit 74% du total La dette garantie s’élève à 371,8 milliards de FCFA, soit 2% du total. N. B.
Taux FCFA/USD de 613,24 au 30 juin 2024.
► Créanciers résidents : 4292,3 milliards de FCFA (7001,63 millions USD), soit 26% du total
► Créanciers non-résidents : 12 231,3 milliards de FCFA (19 953,18 millions USD), soit 74% du total La dette garantie s’élève à 371,8 milliards de FCFA, soit 2% du total. N. B.
Taux FCFA/USD de 613,24 au 30 juin 2024.
A fin juin 2024, l’État a contracté des prêts pour un montant global de 1451,40 milliards de FCFA, composés essentiellement de prêts commerciaux (967,12 Mds FCFA), de crédits à l’exportation (283,26 Mds FCFA), des financements multilatéraux et bilatéraux pour respectivement 116,95 et 84,07 milliards de F CFA. Sur la période, Le Sénégal a réalisé, avec la garantie de la BAD, sa première opération ESG d’un montant de 327 milliards de F CFA en deux tranches en euros (355 millions) et F CFA (95 milliards), Une opération eurobond (7ème émission) à placement privé a été également réalisée pour un montant de 750 millions $ sur le marché international de la dette. L'eurobond, émis en deux tranches (500 millions $ et 250 millions $), est assorti d'un taux d'intérêt de 7,75% et d'une maturité de 7 ans.
Autres articles
-
10e Revue Annuelle des Réformes de l'UEMOA : le Sénégal évalue ses progrès dans l'intégration régionale
-
Sénégal : le rapport 2024 de la CNUCED met en lumière les défis de la dette, la dépendance aux matières premières ...
-
Coût de la vie et surplus pétrolier : la Banque mondiale dévoile ses prévisions jusqu'en 2026
-
Sécheresse : les femmes produisent 80 % de l’alimentation dans les pays en développement mais possèdent moins de 20 % des terres (ONU)
-
Déficit budgétaire du Sénégal : les stratégies du gouvernement pour remonter la pente, selon Abdourahmane Sarr