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Sénégal : l’Etat n’a pas encore de solution pour le retour des pèlerins

Les pèlerins sénégalais ne sont pas encore sortis de l’auberge. Ils sont 2363 a être coincés à la Mecque faute de moyen de transport. Paniqué par les nombreuses pannes des DC 10 de la compagnie Zam-Zam, l’Etat a décidé de changer de convoyeur. Les pèlerins bloqués en Arabie Saoudite broient du noir et ne cessent de lancer des cris de cœur à leur famille et dans les médias. Le commissaire général au pèlerinage calme le jeu et explique ce qui est en train d’être fait pour les tirer d’affaire.



C'est l'incertitude pour le retour des pèlerins
C'est l'incertitude pour le retour des pèlerins
Le pèlerinage à la Mecque de cette année est parsemé d’embuches. La compagnie Zam-Zam qui a été choisie pour le transport des pèlerins a mis aussi bien l’Etat que les pèlerins dans le pétrin avec ces avions DC 10 qui n’ont de cesse de tomber en panne. «Le gouvernement du Sénégal a pris la décision de ne plus mettre les pèlerins dans les avions de cette compagnie, bien qu’ils soient disponibles. Car il s’avère que ces avions ne sont pas sécurisés», a indiqué le commissaire général au pèlerinage, Thierno Diakhaté au micro de nos confrères de Sud FM.

Le pèlerinage étant fini depuis près 20 jours, des sénégalais sont encore à Djeddah. A ce sujet, il a fait savoir : «on est à pied d’œuvre pour évacuer le plus rapidement possible les pèlerins. Le gouvernement au plus haut niveau s’est mobilisé pour trouver une solution».

Après moult cris de détresse des pèlerins, l’Etat a décidé de les prendre en charge. Selon le commissaire, il leur est assuré le repas quotidien (petit déjeuner, déjeuner et dîner).

Pour l’instant, l’Etat ne semble pas avoir de solution pour ramener ces pèlerins sénégalais. Après la rupture de contrat avec Zam-Zam, la compagnie Air Sénégal International est annoncée pour assurer le retour. Cependant, Thierno Diakhaté n’a pas donné de précision sur cette question. «Le gouvernement est en train de trouver des solutions. Seulement je ne veux pas avancer de délai, ni donner des précisions», s’est-il limité à dire.

Les pèlerins s’offusquent du manque d’information. Le commissaire au pèlerinage bat cet argument en brèche. «Il y’a pas de manque d’informations, on les informe tous les jours, heure par heure. Il y a des personnes qui vont les voir. Moi, personnellement je suis allé les voir. Cependant, il y a toujours des perturbateurs, des détracteurs qui disent n’importe quoi», a-t-il rétorqué.

Thierno Diakhaté n’a pas voulu s’exprimer sur le mauvais choix de la compagnie Zam-Zam.

Ndèye Maty Diagne (Stagiaire)

Vendredi 2 Janvier 2009 - 19:39


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