Seydou Guèye, porte parole de l’Alliance pour la République (APR), s’est prononcé sur la Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre Ousmane Sonko prévue le 13 septembre. Selon lui, « le nouveau Sénégal, tant promis, est mal parti ». Pour membre de l'ancien parti au pouvoir, « le Sénégal entre dans un nouveau système de gouvernance préoccupant et régressif ». Il était l'invité du Jury Du Dimanche sur Iradio, e 08 septembre 2024.
« Franchement je pense que le nouveau Sénégal tant promis, est mal parti. Si on en croit aux empoignades, à la diversion et surtout à la duplicité qui sous-entendent tout ça au niveau de l’agenda de l’Assemblée nationale, on peut considérer que cela confirme que nous entrons dans un nouveau système de gouvernance préoccupant et régressif », a déclaré Seydou Guèye.
Mieux, a poursuivi le porte-parole de l’Apr : « Tu mets de côté la Constitution de la République et ses dispositions qui ne tiennent pas compte de la séparation des pouvoirs. Aujourd'hui, on parle d'une déclaration de politique générale, non pas sur les priorités autour desquelles ont devait discuter, mais sur une date, le délai imparti par la Constitution est de trois mois. Avec un autre délai de 8 jours pour informer. Tout cela montre que nous sommes dans une situation assez inédite ».
La preuve, a soutenu l’ex ministre de la communication sous Macky Sall : « Je pense que de mémoire des Sénégalais, c'est la première fois qu'on essaie de faire une déclaration de politique générale au cours d'une session extraordinaire, ça, il faut bien le constater. C'est la première fois que ça arrive dans notre pays. La Dpg est d'une telle importance qu'elle doit être faite, de mon point de vue, dans le cadre d'une session ordinaire. Le deuxième fait, c'est de passer du temps sur des questions de date et de délai. Les uns et les autres s'accusant de ne pas respecter la loi. Tout ça, est un très mauvais spectacle que nous offrons au monde après avoir fait le parcours qui est celui du Sénégal ».
« Franchement je pense que le nouveau Sénégal tant promis, est mal parti. Si on en croit aux empoignades, à la diversion et surtout à la duplicité qui sous-entendent tout ça au niveau de l’agenda de l’Assemblée nationale, on peut considérer que cela confirme que nous entrons dans un nouveau système de gouvernance préoccupant et régressif », a déclaré Seydou Guèye.
Mieux, a poursuivi le porte-parole de l’Apr : « Tu mets de côté la Constitution de la République et ses dispositions qui ne tiennent pas compte de la séparation des pouvoirs. Aujourd'hui, on parle d'une déclaration de politique générale, non pas sur les priorités autour desquelles ont devait discuter, mais sur une date, le délai imparti par la Constitution est de trois mois. Avec un autre délai de 8 jours pour informer. Tout cela montre que nous sommes dans une situation assez inédite ».
La preuve, a soutenu l’ex ministre de la communication sous Macky Sall : « Je pense que de mémoire des Sénégalais, c'est la première fois qu'on essaie de faire une déclaration de politique générale au cours d'une session extraordinaire, ça, il faut bien le constater. C'est la première fois que ça arrive dans notre pays. La Dpg est d'une telle importance qu'elle doit être faite, de mon point de vue, dans le cadre d'une session ordinaire. Le deuxième fait, c'est de passer du temps sur des questions de date et de délai. Les uns et les autres s'accusant de ne pas respecter la loi. Tout ça, est un très mauvais spectacle que nous offrons au monde après avoir fait le parcours qui est celui du Sénégal ».
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