Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok a annoncé samedi 27 novembre avoir remplacé les chefs de la police, après la répression violente des manifestations contre le coup d'État du 25 octobre qui a fait 42 morts.
Abdallah Hamdok, réinstallé le 21 novembre par un accord controversé avec l'auteur du coup d'État, le général Abdel Fattah al-Burhane, a indiqué sur Twitter avoir remplacé le directeur général de la police, le général Khaled Mehdi Imam, et son adjoint Ali Ibrahim par les généraux Anan Hamed Omar et Abdelrahman Abdallah.
Si la police a nié avoir ouvert le feu sur les manifestants, des médecins ont accusé les forces de sécurité de viser "la tête, le cou et le torse" des contestataires avec des balles réelles, en caoutchouc et des grenades lacrymogènes.
Des militants, des journalistes mais également des passants ont, en outre, été arrêtés par centaines après le putsch.
Avant ces changements, le chef du gouvernement avait déjà mis un coup d'arrêt aux purges effectuées par le général Burhane dans différents secteurs durant son placement en résidence surveillée pendant près d'un mois.
Plusieurs figures politiques libérées
Ces derniers jours, plusieurs figures de la scène politique ont été libérées dont des ministres évincés lors du coup d'État mais des dizaines sont encore détenus dans des lieux inconnus.
Abdallah Hamdok, accusé de "trahison" par la rue et de nombreux partis et syndicats en raison de son accord avec le général Burhane, semble vouloir donner des gages avec les limogeages de samedi, notamment à une communauté internationale qui réclame des actes concrets pour rétablir son soutien à Khartoum.
Mais pour les observateurs, sa marge de manoeuvre est considérablement réduite, l'armée ayant consacré avec l'accord du 21 novembre sa mainmise sur la transition lancée en 2019 après la mise à l'écart par l'armée du président Omar el-Béchir sous la pression de la rue.
Abdallah Hamdok, réinstallé le 21 novembre par un accord controversé avec l'auteur du coup d'État, le général Abdel Fattah al-Burhane, a indiqué sur Twitter avoir remplacé le directeur général de la police, le général Khaled Mehdi Imam, et son adjoint Ali Ibrahim par les généraux Anan Hamed Omar et Abdelrahman Abdallah.
Si la police a nié avoir ouvert le feu sur les manifestants, des médecins ont accusé les forces de sécurité de viser "la tête, le cou et le torse" des contestataires avec des balles réelles, en caoutchouc et des grenades lacrymogènes.
Des militants, des journalistes mais également des passants ont, en outre, été arrêtés par centaines après le putsch.
Avant ces changements, le chef du gouvernement avait déjà mis un coup d'arrêt aux purges effectuées par le général Burhane dans différents secteurs durant son placement en résidence surveillée pendant près d'un mois.
Plusieurs figures politiques libérées
Ces derniers jours, plusieurs figures de la scène politique ont été libérées dont des ministres évincés lors du coup d'État mais des dizaines sont encore détenus dans des lieux inconnus.
Abdallah Hamdok, accusé de "trahison" par la rue et de nombreux partis et syndicats en raison de son accord avec le général Burhane, semble vouloir donner des gages avec les limogeages de samedi, notamment à une communauté internationale qui réclame des actes concrets pour rétablir son soutien à Khartoum.
Mais pour les observateurs, sa marge de manoeuvre est considérablement réduite, l'armée ayant consacré avec l'accord du 21 novembre sa mainmise sur la transition lancée en 2019 après la mise à l'écart par l'armée du président Omar el-Béchir sous la pression de la rue.
Autres articles
-
Syrie: au moins 36 soldats syriens tués dans une frappe israélienne près d'Alep (ONG)
-
Haïti: 243 personnes évacuées vers la Martinique, dont une majorité de Français
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition