Ils sont médecins, infirmiers ou secrétaires médicales, en première ligne dans les hôpitaux de Khartoum pour faire face au coronavirus. Depuis dimanche, à la demande du ministère de la Santé soudanais, ils suivent une formation mise en place par l'ONG Médecins sans frontières.
« C'est une formation généraliste sur la prévention et le contrôle des infections, explique Jean-Nicolas Dangelser, chef de mission de MSF au Soudan. C'est la base pour pouvoir endiguer la chaîne de transmission. L'idée c'est aussi d'avoir un effet psychologique rassurant. Le personnel des hôpitaux en général ne se sentait pas préparé avec la peur grandissante d'une épidémie de Covid-19 ici au Soudan ».
Après 30 ans d'isolement pendant le régime d'Omar El-Béchir et alors que la crise économique frappe le pays, le système de santé apparaît très fragile. Sawsan Hassan est infirmière. Elle s'inquiète de l'évolution de la situation : « Il n'y a pas d'équipement dans notre hôpital, pas de gants, pas de masques et pas de respirateurs. On en a besoin pour faire face au Coronavirus au Soudan ».
Malgré des ressources limitées, les participants devront eux-mêmes former leurs collègues et organiser au mieux leur service. Le docteur Kharar Omer travaille dans une unité de soins intensifs. « Je participe à cette formation pour pouvoir ensuite donner confiance à mes collègues, pour qu'ils n'aient pas peur du virus mais qu'ils se battent contre lui ».
Une session est prévue la semaine prochaine pour former le personnel des autres hôpitaux de la capitale. D'autres devraient suivre pour toucher les centres de soins du reste du pays.
Lundi soir, le Soudan a annoncé un couvre-feu la nuit, de 20h à 6h du matin. La semaine dernière, le gouvernement avait déjà pris des mesures fortes, comme la fermeture des écoles, de l'aéroport, du port et des frontières terrestres. Le Soudan n'a confirmé jjsqu'ici qu'un deuxième cas de coronavirus vendredi dernier, après l'annonce d'un décès lié au virus une semaine plus tôt.
« C'est une formation généraliste sur la prévention et le contrôle des infections, explique Jean-Nicolas Dangelser, chef de mission de MSF au Soudan. C'est la base pour pouvoir endiguer la chaîne de transmission. L'idée c'est aussi d'avoir un effet psychologique rassurant. Le personnel des hôpitaux en général ne se sentait pas préparé avec la peur grandissante d'une épidémie de Covid-19 ici au Soudan ».
Après 30 ans d'isolement pendant le régime d'Omar El-Béchir et alors que la crise économique frappe le pays, le système de santé apparaît très fragile. Sawsan Hassan est infirmière. Elle s'inquiète de l'évolution de la situation : « Il n'y a pas d'équipement dans notre hôpital, pas de gants, pas de masques et pas de respirateurs. On en a besoin pour faire face au Coronavirus au Soudan ».
Malgré des ressources limitées, les participants devront eux-mêmes former leurs collègues et organiser au mieux leur service. Le docteur Kharar Omer travaille dans une unité de soins intensifs. « Je participe à cette formation pour pouvoir ensuite donner confiance à mes collègues, pour qu'ils n'aient pas peur du virus mais qu'ils se battent contre lui ».
Une session est prévue la semaine prochaine pour former le personnel des autres hôpitaux de la capitale. D'autres devraient suivre pour toucher les centres de soins du reste du pays.
Lundi soir, le Soudan a annoncé un couvre-feu la nuit, de 20h à 6h du matin. La semaine dernière, le gouvernement avait déjà pris des mesures fortes, comme la fermeture des écoles, de l'aéroport, du port et des frontières terrestres. Le Soudan n'a confirmé jjsqu'ici qu'un deuxième cas de coronavirus vendredi dernier, après l'annonce d'un décès lié au virus une semaine plus tôt.
Autres articles
-
75 migrants secourus au large de la Libye par le navire Ocean Viking
-
RDC: Joseph Kabila et Moïse Katumbi se serrent la main au cours d'une messe à Lubumbashi
-
Burkina Faso: les secours ont retrouvé une chambre de refuge vide dans la mine de Perkoa
-
Éthiopie: la Commission nationale des droits de l'homme s’inquiète d’une reprise des combats
-
Tchad: après les violences anti-françaises, le MPS dénonce ceux qui veulent faire capoter la transition