« Ce qui a commencé comme une lutte politique a de plus en plus dégénéré en un conflit violent à dimension ethnique ». D'après Ivan Simonovic, le fait qu'il s'agisse, selon la terminologie juridique, d'un « conflit armé interne » permettra aux commissions d'enquête de déterminer les crimes de guerre qui ont été commis en plus des crimes contre l'humanité éventuels. Il affirme que des preuves ont été réunies pour certains cas mais n'a pas donné plus de détails.
« Récits et points de vue opposés »
« Il y a des récits et des points de vue totalement opposés selon les communautés. La vérité commence à dépendre de l'appartenance ethnique. Chaque communauté pense sincèrement que les abus ne proviennent que de l'autre communauté », a expliqué le diplomate onusien.
Durant sa visite de quatre jours, Ivan Simonovic a été en contact avec le gouvernement, mais aussi l'opposition armée. S'il souhaitait rendre visite aux onze détenus politiques, il n'a pas pu le faire, sans qu'il en précise clairement les raisons.
Evacuation. Au Soudan du Sud, l'organisation Médecins sans frontières (MSF) a été obligée d'évacuer, vendredi 17 janvier, son personnel de l'hôpital de Malakal. A deux reprises, des hommes armés ont pillé la base de l'ONG. Et pourtant, les besoins en soins sont très importants. C'est pourquoi Raphael Gorgeu, le chef de mission MSF à Malakal, lance un appel aux deux partis afin qu'ils respectent l'espace humanitaire.
Insécurité alimentaire. Quatre des dix états du Soudan du Sud sont confrontés à un risque alarmant d'insécurité alimentaire et de malnutrition selon l'organisation mondiale pour l'alimentation, la FAO. Et le nombre de réfugiés présents dans les pays adjacents ne cesse de grossir selon Daniele Donati, chef de la division FAO des Opérations d'urgence et de la réhabilitation.
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