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Soudan du Sud: les rebelles affirment contrôler des champs pétroliers

Les rebelles du Soudan du Sud affirment avoir pris samedi le contrôle d'importantes infrastructures pétrolières dans le nord du pays, dans l'Etat d'Unité. Ils tentent désormais de s'emparer de celles de l'Etat voisin du Haut-Nil. Leur but : stopper la production. Ils accusent le président Salva Kiir de profiter des revenus du pétrôle pour financer l'achat d'armes.



Un ouvrier sur une installation pétrolière dans l'Etat d'Unité. AFP/Roberto Schmidt
Un ouvrier sur une installation pétrolière dans l'Etat d'Unité. AFP/Roberto Schmidt

« Nous avons pris le contrôle d’un des plus grands champs pétroliers de l’Etat d’Unité, soutient le porte-parole des rebelles James Gatdt Dak. Les forces armées gouvernementales ont attaqué nos positions et nous avons répliqué. Au terme des combats, nous sommes parvenus à nous imposer. » Des informations à prendre avec précautions, car depuis plusieurs semaines, gouvernement et rebelles se disputent le contrôle des zones pétrolières du nord du Soudan du Sud, tant sur le terrain que sur le plan médiatique, chaque partie revendiquant régulièrement le contrôle des champs pétroliers.

En tout cas, les rebelles fidèles à l’ex-vice-président Riek Machar  disent ne pas compter en rester là, car le pétrole, affirme leur porte-parole, est une importante source de financement pour la guerre menée par le président sud-soudanais. « Maintenant, nous mobilisons nos troupes pour prendre le contrôle d’un autre champ pétrolier très important, celui de Paloich car nous réalisons que le gouvernement utilise les revenus du pétrole pour financer la guerre, justifie James Gatdt Dak. Donc nous avons décidé de prendre le contrôle de tous les champs pétroliers du pays. Nous voulons couper la production pour stopper ces revenus qui permettent au président Salva Kiir d’acheter des armes au lieu d’en faire profiter la population. Il n’y a pas de routes, pas d’hôpitaux, pas d’écoles dans la majeure partie du pays. Nous n’avons plus de nourriture parce qu’il n’y a plus d’agriculture. »

La reprise des combats, en avril dernier, entre les forces loyales au président Salva Kiir et celles de Riek Machar a des conséquences humanitaires immenses pour les populations civiles.


Rfi.fr

Lundi 8 Juin 2015 - 07:17


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