Au moins un manifestant est décédé durant les manifestations du jeudi 13 janvier à Khartoum et de nombreux autres ont été blessés. Les médecins dénoncent également les violences et pressions dont le personnel hospitalier fait l’objet. Durant le rassemblement de jeudi, les forces de sécurité ont encerclé pendant quelques heures l’hôpital d’Elabeen à Omdurman, explique Bashair Abdelrahman, le porte-parole de l’Association des médecins soudanais : « L’autre jour les forces de sécurité ont entouré l’hôpital pendant plusieurs heures, puis ils sont partis. ils n’ont pas tiré de gaz lacrymogène, ils ne sont pas rentrés dans l’établissement. Ils ont juste empêché ceux qui étaient blessés de rentrer dans l’hôpital. Et n’ont arrêté personne. »
« Ils arrêtent même les ambulances »
« Ce n’est pas la première fois, dit encore cet homme, cela arrive souvent, des fois ils arrêtent même les ambulances. Début janvier ils ont arrêté une ambulance qui transportait quelqu’un de gravement blessé au cou. Les ambulanciers ont dû sortir la personne pour essayer d’atteindre l’hôpital, heureusement, une voiture s’est arrêtée et a emmené le patient. »
« Ils arrêtent même les ambulances »
« Ce n’est pas la première fois, dit encore cet homme, cela arrive souvent, des fois ils arrêtent même les ambulances. Début janvier ils ont arrêté une ambulance qui transportait quelqu’un de gravement blessé au cou. Les ambulanciers ont dû sortir la personne pour essayer d’atteindre l’hôpital, heureusement, une voiture s’est arrêtée et a emmené le patient. »
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