« La plupart de nos maisons dans le sud de la ville ont été complètement détruites », raconte entre deux bombardements un habitant d'El-Fasher, en décrivant une partie de la ville où il n'y a pratiquement plus personne à cause du niveau de violences qu'ils subissent depuis quatre mois.
Rien que ce samedi, les autorités sanitaires ont recensé 14 civils tués et 40 autres blessés, « mais ce n'est qu'une fraction du nombre réel de victimes », selon une source médicale, qui explique que cette violence est telle que les gens sont souvent obligés d'enterrer leurs proches là où ils sont tombés, « plutôt que de braver les combats pour tenter de les transporter à l'hôpital ».
Centaine de morts et milliers de déplacés
Aujourd’hui, la bataille d’El-Fasher a déjà fait des centaines de morts, des centaines de milliers de déplacés, tandis que la famine s'est installée dans le camp voisin de Zamzam, selon l’ONU. « Malgré les engagements pris à Genève et ailleurs et tous les beaux discours de Hemedti et de ses adjoints, malheureusement, ils empêchent l'accès à l'aide humanitaire. C'est une situation très pénible », explique Mohamed Nagi, le rédacteur en chef du journal en ligne indépendant Sudan Tribune.
Signe de l'inquiétude grandissante de la communauté internationale devant la tragédie qui se prépare, le président américain Joe Biden a appelé il y a deux jours les deux belligérants à retirer leurs forces d'El-Fasher.
« Nous ne serons pas témoins d'un autre génocide », a prévenu de son côté le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, alors que le patron de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit « gravement préoccupé » par les informations faisant état d'une offensive « à large échelle » des FSR, qui semblent décidés à jeter toutes leurs forces dans la prise de ce verrou stratégique, devenu l’épicentre du conflit entre le général al-Burhan et Hemedti.
Rien que ce samedi, les autorités sanitaires ont recensé 14 civils tués et 40 autres blessés, « mais ce n'est qu'une fraction du nombre réel de victimes », selon une source médicale, qui explique que cette violence est telle que les gens sont souvent obligés d'enterrer leurs proches là où ils sont tombés, « plutôt que de braver les combats pour tenter de les transporter à l'hôpital ».
Centaine de morts et milliers de déplacés
Aujourd’hui, la bataille d’El-Fasher a déjà fait des centaines de morts, des centaines de milliers de déplacés, tandis que la famine s'est installée dans le camp voisin de Zamzam, selon l’ONU. « Malgré les engagements pris à Genève et ailleurs et tous les beaux discours de Hemedti et de ses adjoints, malheureusement, ils empêchent l'accès à l'aide humanitaire. C'est une situation très pénible », explique Mohamed Nagi, le rédacteur en chef du journal en ligne indépendant Sudan Tribune.
Signe de l'inquiétude grandissante de la communauté internationale devant la tragédie qui se prépare, le président américain Joe Biden a appelé il y a deux jours les deux belligérants à retirer leurs forces d'El-Fasher.
« Nous ne serons pas témoins d'un autre génocide », a prévenu de son côté le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, alors que le patron de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit « gravement préoccupé » par les informations faisant état d'une offensive « à large échelle » des FSR, qui semblent décidés à jeter toutes leurs forces dans la prise de ce verrou stratégique, devenu l’épicentre du conflit entre le général al-Burhan et Hemedti.
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