Les négociations seraient de retour, c’est ce qu’est venu annoncer Mahmoud Drir, le médiateur éthiopien. Selon lui, le Conseil militaire aurait accepté de libérer les prisonniers politiques. De son côté, l’opposition soudanaise se serait engagée à mettre fin à la désobéissance civile qui en était à son 3e jour.
À la question que RFI a posée à l’émissaire éthiopien pour savoir quand les négociations pourraient rependre, Mahmoud Drir s’est contenté d’un « très prochainement ».
« Nous nous sommes mis d’accord sur ce qui suit : pas de retour sur ce dont nous nous étions mis d’accord avant la suspension des débats. Quant au conseil souverain, il fera l’objet de pourparlers à travers une volonté saine semblable à l’ambiance initiée par le Premier ministre éthiopien. Le Conseil militaire a accepté de libérer les prisonniers politiques dans le but de construire une confiance avec l’autre partie. De son côté, les forces de l’opposition ont émis le souhait et accepté de mettre fin à la désobéissance civile. »
Cependant, RFI a pu joindre l’un des leaders des forces de l’opposition qui a nié un retour aux négociations avec le Conseil militaire, sauf si ce dernier met fin aux apparences militaires dans la capitale, rétablit la connexion internet ou encore met sur pieds une commission d’enquête internationale et impartiale au sujet des violences de la semaine dernière.
Donc, oui pour la fin de la désobéissance civile, mais non pour un retour immédiat aux négociations, ce qui veut dire que tout n’est pas encore réglé ici à Khartoum.
À la question que RFI a posée à l’émissaire éthiopien pour savoir quand les négociations pourraient rependre, Mahmoud Drir s’est contenté d’un « très prochainement ».
« Nous nous sommes mis d’accord sur ce qui suit : pas de retour sur ce dont nous nous étions mis d’accord avant la suspension des débats. Quant au conseil souverain, il fera l’objet de pourparlers à travers une volonté saine semblable à l’ambiance initiée par le Premier ministre éthiopien. Le Conseil militaire a accepté de libérer les prisonniers politiques dans le but de construire une confiance avec l’autre partie. De son côté, les forces de l’opposition ont émis le souhait et accepté de mettre fin à la désobéissance civile. »
Cependant, RFI a pu joindre l’un des leaders des forces de l’opposition qui a nié un retour aux négociations avec le Conseil militaire, sauf si ce dernier met fin aux apparences militaires dans la capitale, rétablit la connexion internet ou encore met sur pieds une commission d’enquête internationale et impartiale au sujet des violences de la semaine dernière.
Donc, oui pour la fin de la désobéissance civile, mais non pour un retour immédiat aux négociations, ce qui veut dire que tout n’est pas encore réglé ici à Khartoum.
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