Les potentiels de développement de l'Afrique sur le plan de l'aéronautique sont immenses tout autant que les obstacles à franchir. L'Afrique détient 20% des surfaces terrestres alors qu'elle ne représente que les 3 % du transport aérien. L'aéronautique emploie aujourd'hui en Afrique 6,7 millions de personnes.
D'ici 2020, on prévoit 260 millions de passagers pour l'aviation. Hors le président du Conseil International des Aéroports -ACI-Afrique- informe que « le taux d'accident est deux fois supérieur à la moyenne mondiale ». Cela est lié très souvent à la qualité des infrastructures. Donc, cette conférence va sans doute consolider le concept d'aéroports sûrs, efficaces avec des ressources humaines compétentes et suffisantes.
Pour Amadou Ousmane Guittey de l'Agence pour Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), « l'espace aéroportuaire du Sénégal comme bon nombre de pays en Afrique sont passés de zones de simple transite à des espaces en proie au narco-trafic et menaces de tout genre ». Donc, de son avis, il faut savoir identifier la menace qui est toujours présente et émergente.
La formation revêt un caractère incontournable dans le milieu aéroportuaire. Des pays comme le Maroc développent des formations pour les contrôleurs, et les métiers qui sont autour de l'aéronautique. En effets, les conférenciers sont convaincus que le facteur humain est important dans le contrôle de la sureté.
Les stands d'exposition d'organisations comme la Haute Autorité de l'Aéroport Internationale Léopold Sedar Senghor, Securiport, ANACIM, OACI, ont permis d'avoir une approche des efforts faits autour de la sûreté des aéroports.
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