Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Il s'agit des « plus violents » affrontements depuis des années dans ce secteur. La province d'Alep et ses territoires, aux mains du régime de Bachar el-Assad, y jouxtent le dernier grand bastion rebelle et jihadiste d'Idleb. Un correspondant de l'AFP a rapporté de violents affrontements – ininterrompus depuis mercredi matin – à l'est de la ville d'Idleb, qui s'accompagnent de frappes aériennes du régime.
Les jihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), aux manettes à Idleb, ont lancé mercredi une « opération » contre les territoires du régime, selon l'OSDH. L'OSDH a fait état de villages conquis par les jihadistes dans l'ouest de la province d'Alep et dans un secteur de la province d'Idleb tenu par le gouvernement.
Ces combats, qui se déroulent parfois à moins de 10 km de la métropole d'Alep tenue par le gouvernement, ont fait depuis mercredi 141 morts, d'après l'OSDH. Il s'agit de 71 combattants jihadistes de HTS, 18 membres des groupes alliés, et « 52 membres des forces du régime et leurs alliés », a précisé l'ONG basée à Londres et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Les combats se déroulent également près d'une autoroute reliant Alep à la capitale Damas, que les jihadistes tentent d'atteindre pour couper cet axe stratégique, selon l'OSDH.
Dans un communiqué, le ministère de la Défense syrien a dit que les jihadistes de HTS et leurs alliés avaient lancé mercredi matin « une vaste attaque sur un large front avec un grand nombre de terroristes qui ont recours aux armes lourdes pour cibler villages et localités et positions militaires ».
Un général des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a été tué lors des combats, a rapporté une agence de presse iranienne. « Le général Kioumars Pourhashemi, l'un des hauts conseillers iraniens à Alep, a été tué dans une attaque menée par des mercenaires terroristes takfiri », indique l'agence Tasnim. En Iran, pays à majorité chiite, le terme takfiri désigne généralement les jihadistes ou les partisans de l'islam sunnite radical. Les Gardiens de la révolution ont confirmé la mort d'un « conseiller militaire en Irak et en Syrie », vétéran de la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Outre des tirs de roquettes et « d'intenses tirs d'artillerie », l'OSDH a également indiqué que « l'aviation russe », allié du régime, « avait intensifié ses frappes aériennes », visant notamment les environs de Sarmine dans la région d'Idleb.
HTS, dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, contrôle des pans de la province d'Idleb, mais aussi des territoires voisins dans les régions d'Alep, Hama et Lattaquié.
Le nord de la Syrie bénéficie ces dernières années d'un calme précaire rendu possible par un cessez-le-feu instauré après une offensive du régime en mars 2020. La trêve a été parrainée par Moscou avec la Turquie, qui soutient certains groupes rebelles syriens à sa frontière.
Le régime syrien a repris le contrôle d'une grande partie du pays avec l'appui de ses alliés russes et iraniens depuis le déclenchement en 2011 du conflit. Ce dernier a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes.
Les jihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), aux manettes à Idleb, ont lancé mercredi une « opération » contre les territoires du régime, selon l'OSDH. L'OSDH a fait état de villages conquis par les jihadistes dans l'ouest de la province d'Alep et dans un secteur de la province d'Idleb tenu par le gouvernement.
Ces combats, qui se déroulent parfois à moins de 10 km de la métropole d'Alep tenue par le gouvernement, ont fait depuis mercredi 141 morts, d'après l'OSDH. Il s'agit de 71 combattants jihadistes de HTS, 18 membres des groupes alliés, et « 52 membres des forces du régime et leurs alliés », a précisé l'ONG basée à Londres et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Les combats se déroulent également près d'une autoroute reliant Alep à la capitale Damas, que les jihadistes tentent d'atteindre pour couper cet axe stratégique, selon l'OSDH.
Dans un communiqué, le ministère de la Défense syrien a dit que les jihadistes de HTS et leurs alliés avaient lancé mercredi matin « une vaste attaque sur un large front avec un grand nombre de terroristes qui ont recours aux armes lourdes pour cibler villages et localités et positions militaires ».
Un général des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a été tué lors des combats, a rapporté une agence de presse iranienne. « Le général Kioumars Pourhashemi, l'un des hauts conseillers iraniens à Alep, a été tué dans une attaque menée par des mercenaires terroristes takfiri », indique l'agence Tasnim. En Iran, pays à majorité chiite, le terme takfiri désigne généralement les jihadistes ou les partisans de l'islam sunnite radical. Les Gardiens de la révolution ont confirmé la mort d'un « conseiller militaire en Irak et en Syrie », vétéran de la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Outre des tirs de roquettes et « d'intenses tirs d'artillerie », l'OSDH a également indiqué que « l'aviation russe », allié du régime, « avait intensifié ses frappes aériennes », visant notamment les environs de Sarmine dans la région d'Idleb.
HTS, dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, contrôle des pans de la province d'Idleb, mais aussi des territoires voisins dans les régions d'Alep, Hama et Lattaquié.
Le nord de la Syrie bénéficie ces dernières années d'un calme précaire rendu possible par un cessez-le-feu instauré après une offensive du régime en mars 2020. La trêve a été parrainée par Moscou avec la Turquie, qui soutient certains groupes rebelles syriens à sa frontière.
Le régime syrien a repris le contrôle d'une grande partie du pays avec l'appui de ses alliés russes et iraniens depuis le déclenchement en 2011 du conflit. Ce dernier a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes.
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