Le secrétaire général du Parti Socialiste face à la presse
Le secteur de la santé semble vivre de remous en plus des difficultés qui le gangrènent. Le Parti Socialiste (PS) a consacré à cette question la déclaration de son bureau politique du mercredi 10 juin dernier. Il a entièrement imputé ces manquements au régime libéral. «Les difficultés actuelles des hôpitaux publics portent l’entière responsabilité du pouvoir libéral, coupable de non assistance à des personnes publiques en danger pour avoir abandonné les structures hospitalières à elles mêmes», ont affirmé les socialistes de manière péremptoire. En vérité, ont-ils ajouté, «le gouvernement n’a pas seulement détruit notre système de santé en refusant de réaliser les investissements nécessaires à la réhabilitation des infrastructures et au renouvellement des équipements, mais il a également privé les populations de Fatick, de Ziguinchor et de Kolda sans plateau médical de qualité en retardant sans cesse et sans aucune explication soutenable, la livraison des hôpitaux de ces régions».
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng ont déploré la cherté des soins de santé et les difficultés d’accès pour le petit peuple. «Le renchérissement du coût de la vie dans notre pays qui touche les produits et denrées de base, affecte également les soins et oblige une bonne partie de la population à renoncer aux soins pour des raisons financières ou à repousser le moment de se soigner faute d’argent. L’illustration du renchérissement des soins dans les hôpitaux publics se reflète dans le coût d’une intervention chirurgicale de la prostate, passé de 50.000 à 300.000 francs entre 2000 et aujourd’hui», ont-ils souligné. Pour le PS, «cette situation entraîne une inégalité d’accès aux soins avec des répercussions directes sur les inégalités de santé selon le niveau des populations».
Le Parti socialiste estime que le gouvernement a le devoir et la responsabilité d’accorder à l’hôpital public les moyens de poursuivre l’ensemble de ses missions et de répondre aux attentes des populations afin que tous les malades, quel que soit leur état de santé et d’où qu’ils viennent, puissent bénéficier de soins de qualité.
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng ont déploré la cherté des soins de santé et les difficultés d’accès pour le petit peuple. «Le renchérissement du coût de la vie dans notre pays qui touche les produits et denrées de base, affecte également les soins et oblige une bonne partie de la population à renoncer aux soins pour des raisons financières ou à repousser le moment de se soigner faute d’argent. L’illustration du renchérissement des soins dans les hôpitaux publics se reflète dans le coût d’une intervention chirurgicale de la prostate, passé de 50.000 à 300.000 francs entre 2000 et aujourd’hui», ont-ils souligné. Pour le PS, «cette situation entraîne une inégalité d’accès aux soins avec des répercussions directes sur les inégalités de santé selon le niveau des populations».
Le Parti socialiste estime que le gouvernement a le devoir et la responsabilité d’accorder à l’hôpital public les moyens de poursuivre l’ensemble de ses missions et de répondre aux attentes des populations afin que tous les malades, quel que soit leur état de santé et d’où qu’ils viennent, puissent bénéficier de soins de qualité.
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