Théâtre/Danse/Festival d’Avignon
En promettant « Pour en finir avec Bérénice » au Cloître des Carmes à Avignon, le chorégraphe congolais essaie d’aller encore au-delà de sa version violente de « Bérénice » de Racine qui avait fait fureur à la Comédie Française. Une histoire d’un étranger chassé à l’image de Bérénice constamment menacée d’expulsion. Né en 1974 en Zaïre, accueilli dans les années 90 en France en résidence, Faustin Linyekula est retourné en 2001 en Congo et revient régulièrement au Festival d’Avignon. Jusqu’au 24 juillet, les spectateurs attend le regard sans concession d’un Congolais sur l’un des chefs-d’œuvre du répertoire français et Faustin Linyekula révèle ô combien la langue française le déchire. Dans sa pièce résonne le discours du 30 juin 1960, jour de l’indépendance du Congo et le souvenir reste très présent dans ses pièces : « Il ne faut pas oublier le passé, parce qu’il n’est jamais mort. Il peut toujours nous rattraper. » Entretien.

Faustin Linyekula, chorégraphe
Antoine Tempé
Source : http://www.rfi.fr/culture/20100719-faustin-linyeku...
Autres articles
-
Est de la RDC: comment réagit la communauté internationale à l’offensive de l’AFC/M23
-
Commerce: une taxe de 3 euros imposée sur tous les petits colis importés dans l'UE à partir du 1er juillet 2026
-
Tentative de coup d’État au Bénin: le chef de la diplomatie nigériane réagit à l’appui militaire d’Abuja
-
Cameroun: première audience pour 77 personnes arrêtées après les contestations post-électorales
-
Génocide des Tutsi au Rwanda: la Banque de France visée par une plainte




Commerce: une taxe de 3 euros imposée sur tous les petits colis importés dans l'UE à partir du 1er juillet 2026


