Dès le lendemain de son investiture, le nouveau président John Magufuli a fait une visite surprise au ministère des Finances. Il s'y est rendu à pied et son passage laissera un souvenir cuisant chez les fonctionnaires. Il a trouvé des dossiers empilés n'importe comment, des bureaux vides, alors il a exigé la liste des absents.
Cette semaine, c'est à l'hôpital général que le président s'est rendu sans prévenir. Il y a trouvé des malades qui dorment par terre, des appareils en panne, la pharmacie centrale en pénurie de médicaments, alors que dans l'enceinte de ce même hôpital fleurissent des pharmacies privées qui vendent ces mêmes médicaments au profit des médecins qui les ont détournés. Le président a piqué un coup de sang, il a fermé à clé lui-même les pharmacies. Le directeur de l'hôpital a été viré illico.
Bien sûr, ces visites sont soigneusement médiatisées pour donner le sentiment qu'un vent de changement est en train de souffler. Certains citoyens y croient, comme cet automobiliste qui a filmé avec son téléphone le policier en train de le racketter avant de la publier sur les réseaux sociaux. Le policier a été sanctionné. Mais d'autres Tanzaniens y croient moins, faisant remarquer qu'à l'arrivée du prédécesseur, le président Kikwete il y a dix ans, c'était la même ambiance au début, mais que les mauvaises habitudes étaient très vite revenues.
source:rfi.fr
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport





Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


