De longues files d’attente se sont formées devant les stations-services de Ndjamena, où l'on voit des motocyclistes obligés de pousser leurs engins faute de carburant. L’annonce de l’arrivée de citernes n'y change rien et la population est exaspérée.
« Aujourd’hui, cela fait dix jours que je n’ai pas de carburant », raconte l'un d'entre eux. « Cela joue également sur notre salaire, parce que là, ce sont des imprévus. Déjà, tu achètes le carburant à 3 000 francs CFA [4,50 euros le litre, ndlr], tu dois acheter deux ou trois "tanguis" [petit jerrican, ndlr] et c’est la popote des enfants », s’en désole un autre.
« Avec 500 francs CFA, je peux prendre une moto pour aller faire mes activités. Mais là actuellement, il me faut minimum 2 000 francs CFA pour juste bouger », s’indigne un troisième motocycliste.
Spéculation
Pour le ministre des Hydrocarbures et de l’Énergie Djerassem le Bemadjiel, l'opération de maintenance de la raffinerie de Djarmaya n'est pas la seule en cause. Il pointe le problème d'acheminement du carburant : « Pour qu’il y ait une continuité, il ne faut pas qu’il y ait un arrêt de quelque citerne que ce soit. Pour des raisons qu’on ignore, ils s’arrangent à s’arrêter, explique le ministre. Justement, il y a une investigation en cours pour déterminer les raisons pour lesquelles les chauffeurs se sont arrêtés. Chaque citerne est escortée jusqu’à la destination. Il y a aussi des commerçants qui ont du carburant encore, mais qui disent que c’est fini. À la fin, on va demander des comptes à chacun. »
Profitant de la situation, des revendeurs de carburant spéculent pour faire monter les prix. Dans la rue cette semaine, le litre d’essence pouvait atteindre 2 000 francs CFA (3 euros) contre 525 francs CFA (0,79 euro) d'ordinaire.
Le ministre annonce que la vente de carburant dans des bidons est désormais interdite.
« Aujourd’hui, cela fait dix jours que je n’ai pas de carburant », raconte l'un d'entre eux. « Cela joue également sur notre salaire, parce que là, ce sont des imprévus. Déjà, tu achètes le carburant à 3 000 francs CFA [4,50 euros le litre, ndlr], tu dois acheter deux ou trois "tanguis" [petit jerrican, ndlr] et c’est la popote des enfants », s’en désole un autre.
« Avec 500 francs CFA, je peux prendre une moto pour aller faire mes activités. Mais là actuellement, il me faut minimum 2 000 francs CFA pour juste bouger », s’indigne un troisième motocycliste.
Spéculation
Pour le ministre des Hydrocarbures et de l’Énergie Djerassem le Bemadjiel, l'opération de maintenance de la raffinerie de Djarmaya n'est pas la seule en cause. Il pointe le problème d'acheminement du carburant : « Pour qu’il y ait une continuité, il ne faut pas qu’il y ait un arrêt de quelque citerne que ce soit. Pour des raisons qu’on ignore, ils s’arrangent à s’arrêter, explique le ministre. Justement, il y a une investigation en cours pour déterminer les raisons pour lesquelles les chauffeurs se sont arrêtés. Chaque citerne est escortée jusqu’à la destination. Il y a aussi des commerçants qui ont du carburant encore, mais qui disent que c’est fini. À la fin, on va demander des comptes à chacun. »
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